Connect with us

Actualités

Joel Embiid a fait un chantier pour se venger : 30 points et 13 rebonds, pour détruire les Bulls

Source photo : ABN-CBS Sports

Les Bulls démarraient leur saison régulière cette nuit au Wells Fargo Center. Les Sixers eux, s’étaient inclinés lors de l’opening night chez les Celtics. Ils avaient donc à cœur de se rattraper, et on peut dire que c’est mission réussie face à la défense catastrophique des Bulls.

Les choses avaient pourtant idéalement commencé pour Chicago, avec un premier quart-temps explosif, au moins offensivement parlant. Pour vous dire, les Sixers n’avaient pas encaissé une seule fois 40 points dans un seul quart-temps de toute la saison dernière. Lors du premier acte cette nuit, ils en ont encaissé 41 ! Le duo Zach Lavine / Bobby Portis a été d’une rare efficacité, avec 28 points combinés sur la période. Que ce soit à distance ou en pénétration, Lavine s’est fait un plaisir de montrer qu’il était parfaitement rétabli de ses blessures.

Si l’attaque était séduisante, la défense des Bulls était par contre inexistante : 38 points infligés, donc 12 en seulement 4 minutes par Joel Embiid. Après avoir souffert contre Al Horford, il ne s’est pas gêné pour rendre les débuts de Wendell Carter Jr en NBA absolument insupportables. 3, c’est le nombre de rebonds captés par WCJ. A sa décharge, il ne pouvait pas tomber sur pire pour commencer sa carrière, sauf Anthony Davis à la rigueur.

Le souci pour Chicago, c’est que le très beau rythme offensif initié lors du 1er acte va laisser finalement place à une diarrhée visuelle. Les mouvements se font presque inexistants, les tirs sont forcés. Mais le pire, et de loin, c’est cette défense ! On a rarement vu une équipe se foutre autant de la gueule de cet aspect du jeu, même les Rockets de la nuit précédente ressemblaient aux Pistons de 2004 en comparaison…

Ben Simmons se fait un plaisir de réduire Cameron Payne à néant, tout en distribuant du caviar à gogo, que ce soit pour le surprenant Landry Shamet ou Robert Covington. Il faut dire que les Sixers ont le luxe d’avoir en permanence 1 ou 2 joueurs totalement démarqués. Malgré de la maladresse au tir, Markelle Fultz peut compter sur l’ ENORME soutien du public : sur chaque action du guard, même anodine, la foule se lève comme s’il venait de remporter un titre NBA. Exagéré, probablement, mais ça fait plaisir à voir et ce sera plus que bénéfique pour que le sophomore retrouve de la confiance. Si Blakeney se montre intéressant par séquences en sortie de banc, Chicago est en échec total au tir. C’est avec 7 points de retard qu’ils retournent au vestiaire : 58-65

La seconde période reprend comme la première avait commencé, avec un tir à 3-points de Zach Lavine. Mais les Sixers se sont rapidement vengés, avec deux tirs primés de Covington, et surtout une avalanche de fautes provoquées. Alors que leurs adversaires n’étaient allés que 5 fois sur la ligne des lancers, Embiid et Saric offraient à leur équipe un magnifique 23/25 dans l’exercice ! Plus aucun tir ne rentre côté Bulls et l’écart monte dangereusement avec un run de 17-0 pour Philly pendant lequel Ben Simmons valide son premier triple double de la saison (13 points, 13 rebonds, 11 passes).

Avec 26 points d’avance au moment d’entamer le dernier quart-temps, les 76ers pouvaient s’offrir le luxe de laisser Chicago inscrire 12 points d’affilée, la plupart par Lavine. Avec 30 points dans la partie, il est l’une des rares satisfactions de la soirée côté Bulls (avec Bobby Portis). A 3-points, au dunk, au layup, à mi-distance après un dribble ou en sortie d’écran, sa palette de tirs semble étoffée et il sera très excitant à suivre pour les fans.

Markelle Fultz continue de faire rugir le public sur chaque panier inscrit ou passe délivrée et Joel Embiid continue d’éclater la raquette adverse, arrivant lui aussi tranquillement à 30 points. Sur la partie entière, Philly aura vraiment dominé la bataille au rebond (55-39) et l’emportera donc logiquement 127-108. Jabari Parker aura inscrit 15 points en sortie de banc pour Chicago, mais sans apporter l’impact qu’il est censé avoir au sein de l’équipe. Vivement que Kris Dunn et Lauri Markkanen reviennent dans le cinq majeur !

Fred Hoiberg va avoir du boulot mais on craint un peu le pire pour son équipe. Réputé comme un coach plutôt offensif, il risque d’avoir du mal à motiver ce groupe à s’appliquer en défense. Sinon ils pourraient bien encaisser + de 120 points tous les soirs !
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

More in Actualités