En tradant Marc Gasol aux Raptors, les Grizzlies ont tiré un trait sur une énorme partie de leur histoire. Mais hier soir si nostalgie il y avait, elle portait le nom de Joakim Noah.
Quand les Grizzlies avaient annoncé avoir signé Joakim Noah, le fit semblait pertinent sur le papier. Le Français incarne tellement les valeurs de dureté, de combativité de la franchise, qu’on se disait que s’il y avait bien une équipe dans laquelle il aurait sa chance, ce serait celle-ci. Etant donné que Jonas Valanciunas n’a pas encore posé ses valises à Memphis, Jooks a obtenu 30 minutes de temps de jeu hier soir en sortie de banc, et il ne les a pas gâché !
19 points, 14 rebonds et 3 passes, dont 5 rebonds offensifs et une activité débordante sous les cercles. Le genre de statistiques qu’on ne l’avait plus vu réaliser depuis un certain nombre d’années. C’est en grande parties ses bons placements offensifs qui ont permis aux Grizzlies de rattraper leur retard à chacun de ses passages sur le parquet. Une activité relevée et appréciée par son coach.
» Je donne beaucoup de crédit à Joakim. Il a eu un flashback de son jeu d’il y a quelques années. Il a été dans tous les bons coups et son énergie nous a permis de sonner la révolte. » JB Bickerstaff en conférence de presse
Comme il le dit lui-même, Joakim Noah se sent bien au sein de sa nouvelle équipe et salue l’énergie de ses coéquipiers, et notamment Avery Bradley, fraichement débarqué. A l’image d’un Tony Allen, véritable symbole du grit&grind, Bradley est le genre de coéquipier à tout donner des deux côtés du parquet, un état d’esprit qui colle bien à sa nouvelle équipe.