Jeff Green, le champion de nos cœurs : « J’avais presque tout perdu »

Source photo : players tribune

Jeff Green revient de très loin. Outre avoir été le héros des Cavaliers lors des deux derniers matchs, il est tout simplement le héros de la NBA.

Petit retour en arrière, plus précisément en 2012. Non, nous ne parlerons pas de Lebron James qui démonte les Celtics, encore une fois. Nous allons parler de Jeff Green, pour qui la vie va changer à ce moment précis. Un anévrisme de l’aorte est identifié chez lui. Il a ainsi dû passer par une opération, qui s’est bien passée. Malheureusement, le mental n’a pas suivi pour reprendre une vie normale. Il a vécu des moments durs, à tel point que le basket aurait pu passer au second plan :

« En un jour, tout ce que je connaissais de mon corps a changé. Toute la confiance que j’avais de maintenir ce corps en bonne santé s’était évaporée »,se rappelle-t-il. « En me tenant face au miroir, je commençais alors à pleurer. Cela m’a touché pour toujours. »

6 ans plus tard, Jeff Green a retrouvé refuge chez Lebron James. Le numéro 23 de Cleveland l’appelle « mon gars » et sans doute que les deux sont devenus proches et que Jeff s’est confié à lui. Le numéro 32 de Cleveland a été le lieutenant de Bron sur cette série. Dans ce basket moderne, il peut apporter sans vraiment marquer. Capable de défendre avec cette NBA qui se tourne vers le switch à foison, il a fait bien du mal à Al Horford, tout en étant très solide face aux extérieurs. Pas vraiment adroit avec seulement 7 points par match durant les playoffs, le joueur a explosé de nouveau, comme lors du game 6. Jeff Green a planté 19 points lors du match 7, soit le meilleur scoreur derrière Lebron. Alors oui, il n’est pas aussi émotionnel qu’un Marcus Morris, il n’empêche qu’il donne de son cœur plus que n’importe qui.

Même si Cleveland n’est pas champion NBA, Jeff Green a bien gagné quelque chose cette saison. Il a remporté une victoire pour lui même et pas besoin de bague au doigt pour le savoir.

Jeff Green 2012 :

"En me tenant face au miroir, je commençais alors à pleurer. Cela m’a touché pour toujours."

Jeff Green 2018 : "J'ai presque tout perdu et là je suis assis devant vous à parler de la finale et de la jouer, je suis vraiment béni de pouvoir jouer"

H.E.R.O

— The Daily Dunk (@dailydunkfr) May 28, 2018