Oui, les Rockets gagnent, oui, les Rockets réalisent un sacré exploit… Et pourtant, ils peuvent tellement mieux faire, car James Harden n’est pas au top de sa forme. Et c’est peut-être un signe d’espoir pour les Texans.
Certes, les Rockets sont pour le moment devant dans cette série. Tout le monde semble être en phase avec son tir de manière générale, sauf un, et cette personne c’est James Harden. L’arrière a ainsi manqué 20 tirs à trois points de suite. Malgré cela, les Texans mènent dans la série, et c’est probablement une lueur d’espoir.
Car effectivement, cela ne peut pas durer pour un joueur de son calibre. D’autant plus que les Rockets joueront sans Chris Paul dans le Game 6 et tous les joueurs devront step-up, à commencer par le gaucher. Toutefois, le numéro 13 s’en fiche complètement tant que son équipe l’emporte et félicite par ailleurs, l’excellent boulot d’Eric Gordon, qui pour le coup est à la hauteur du rendez vous !
Je rate juste des shoots. Mais nous gagnons et j’essaye de me battre en défense et de faire d’autres choses qui aident mon équipe à gagner. Mais si nous avons un gars comme Eric Gordon qui met des shoots et qui est agressif, qui s’en préoccupe ?
De plus, James Harden a une sale réputation, c’est pourquoi il doit se réveiller. Pour le moment, le futur MVP est considéré comme un chokeur, un joueur qui ne répond pas présent dans les grands moments, ce qui est embêtant. Toutefois, Mike D’Antoni a une totale confiance en son joueur et sait que ça va revenir !
Ça va rentrer, non ? Au prochain match il va en mettre 10 de suite non ? Le thermostat va exploser. C’est juste que ses shoots ne rentrent pas, mais c’est grandement lié au fait que tout le monde joue dur. Ses jambes ne sont probablement pas la chose la plus fraîche du monde. Mais il est inestimable en défense et en attaque.
Désormais, James Harden doit se projeter sur le Game 6 où il va devoir redoubler d’efforts en attaque, puisqu’il devra en partie compenser l’absence de son meneur. Néanmoins, il semble impossible de voir un tel joueur continuer à être aussi maladroit avec son tir. Les belles histoires, on les connaît, c’est celles qui commencent par la galère.