Finito. On ne parle pas d’un commentaire d’Emmanuel Macron en plein débat d’entre-deux tours, mais des commentaires subis par James Harden tout le long de l’été. The Beard a été enterré trop vite, et après deux matchs, le gaucher a fait passer un message subtil : il est en pleine forme !
Arrivé avec un seul ischio en cours de saison à Philadelphie, James Harden n’a clairement pas été à la hauteur pour ses premiers matchs et ses premiers playoffs avec Joel Embiid et les Sixers. D’ailleurs, The Beard était presque méconnaissable, surtout au scoring où on ne voyait plus le meneur mettre 30, 35, 40 points sur les défenses adversaires, ce qui était très récurent à Houston.
Sauf que désormais, James Harden est un joueur totalement différent. Pas de Team USA, mais une intersaison complète à se remettre en forme physique dans un premier temps, puis à bosser ses gammes. Et ça se voit que The Beard est à 100% physiquement : 66 points, 16 rebonds et 16 passes si l’on combine les statistiques de ses deux premiers matchs. La star des Sixers a retrouvé un pic de forme et il ne le doit qu’à son travail d’après lui.
Je suis un accroc du travail donc ne pas être capable de travailler comme j’avais l’habitude de le faire était frustrant. Cet été, j’ai eu l’opportunité de le faire, et je me sens vraiment bien. Donc je vais continuer de travailler et de vivre avec les résultats, et c’est comme ça que je vis. De nombreuses personnes ne voient pas le travail que je fais. Ma capacité à scorer et tous ces trucs ne viennent pas sans travail. Les gens peuvent parler de ces autres trucs, ça n’a aucune importance, je suis un accroc du travail, j’aime être à la salle et jouer au basket, donc je vais continuer de le faire.
D’autre part, James Harden rejoint Wilt Chamberlain et Allen Iverson dans l’histoire des Sixers, en commençant par deux performances à 30 points minimum. Même si les Sixers ont perdu les deux fois, The Beard a été au niveau, et commence presque à se réinventer par ailleurs. En effet, l’ancien joueur des Rockets a rentré pas moins de sept tirs à mi-distance, pour quatre petits lancés tentés, sept paniers primés tentés (pur une seule réussite). C’est rare pour être souligné !
Si James Harden est digne d’un niveau MVP, on ne peut pas en dire autant de Joel Embiid qui est passé à côté de ses deux premières parties. Et ça ne passe pas inaperçu sur les résultats de Philly. Le pivot camerounais à l’occasion de s’inspirer d’un joueur qui reste sur plus d’une décennie au haut niveau et c’est comme ça que les Sixers redresseront la barre.
Pingback: Luka Doncic et les Mavs ne font qu'une bouchée des Grizzlies : 98-136 pour la première déculottée de la saison !