Houston 1-0 Los Angeles ! Personne ne s’y attendait vraiment, les Rockets auraient dû mettre du temps avant de rentrer dans cette série, à cause de la fatigue contre le Thunder, Que Nenni. James Harden avait décidé de faire du très sale, ainsi que son groupe pour voler le match 1.
Dort n’est plus présent pour l’embêter, la tactique des Lakers a raté pour le freiner. Ne cessant jamais de lui donner des angles de drive, James Harden en a profité pour être plutôt efficace et il l’a été. A la mi-temps, le numéro 13 de Houston avait déjà atteint la barre des 20 points. Il terminera la rencontre à 36 points à 12/20 au shoot, 2/6 à 3 points et 9/12 aux lancers, sans oublier ses 5 passes (et 5 turnovers). Autre homme fort, Eric Gordon. Vraiment en galère contre le Thunder, il a allumé à 3 points (3/8) et a su profiter des largesses défensives des Lakers sur les lignes arrières afin d’atteindre la barre des 20 points. Pour terminer sur le big 3 de Houston, Russell Westbrook frôle le triple-double et conclut avec 24 points. Le meneur de jeu des Rockets fera le match le plus étrange. Enchaînant parfois les mauvais choix, il est à l’origine à chaque momentum de son équipe et sans lui, son équipe ne l’aurait pas emporté.
On parle beaucoup d’attaque pour le moment mais c’est bien la défense qui a fait remporter ce match. L’énergie débordante de PJ Tucker a été contagieuse et malgré leur déficit de taille, les hommes de D’Antoni ont vraiment montré beaucoup de cœur, en se battant sur chaque ballon, à terre ou dans les airs. Anthony Davis termine à 25 points à 10/16 mais l’agressivité de PJ a pris le dessus. Parfois trop en périphérie, il n’a pas su assez dominer à l’intérieur. Lebron James a été « bon » et ses 20 points n’auront pas suffi. Pire encore, on ne l’a pas vu en fin de match, avec un 0 pointé dans le dernier quart-temps, préférant laissé la balle à Rajon Rondo… Et c’est d’ailleurs le problème. Ce dernier n’a pas joué depuis des mois et a eu droit à plus de 20 minutes dans un match à haute intensité. En plus de ses mauvais choix (4 turnovers), il a coincé le spacing de son équipe, déjà pas adroite et surtout horrible dans sa sélection de shoots. De Green à KCP en passant par Kuzma, seul Caruso a été un bon second rôle en terme d’adresse. Vogel a plutôt déçu tactiquement et il faudra vraiment réagir car ce morceau a l’air bientôt plus costaud que Portland.