Quatre saisons à Charlotte pour James Borrego, deux play-in, aucun playoffs : voici le bilan général du coach. Néanmoins, on peut souligner la progression de LaMelo Ball et Miles Bridges, et il n’est clairement pas étranger à ça. Malheureusement, la NBA reste un business.
Malgré une bonne progression au cours des trois dernières saisons en passant de 23 victoires en 2020 à 43 victoires lors du dernier exercice, les Hornets ont pris la décision de renvoyer James Borrego. Cela peut paraître assez illogique si l’on regarde le bilan de ses quatre années passées à Charlotte (138 victoires, 163 défaites) mais le coach s’est manqué dans les deux rendez-vous les plus importants de ses saisons aux Hornets : deux play-in, deux blowouts.
Son bilan n’est pas forcément mauvais puisqu’il a repris une équipe de Charlotte en reconstruction, et s’est mangé le départ de Kemba Walker en pleine face. De plus, on peut retenir que James Borrego est à l’origine des progressions et évolutions récentes de LaMelo Ball, Miles Bridges, Devonte’ Graham et autres jeunes de la franchise.
Mais effectivement, James Borrego aura échoué contre Indiana la saison dernière (-27) et contre Atlanta cette saison (-29) au play-in. Deux larges défaites où les Hornets ont évolué sans Gordon Hayward, mais ça n’explique pas ces deux désillusions. Les limites du coach se situent peut-être là, et Charlotte souhaite sans doute aller de l’avant, faire mieux qu’un play-in, car les Frelons sont sur six saisons consécutives sans playoffs, et seulement trois apparitions en 18 ans.
Ancien assistant des Spurs, des Pelicans et du Magic, James Borrego a sans doute un avenir dans une franchise malgré tout. Que ce soit en assistant ou en head coach. Car il a démontré qu’il était capable de faire progresser une équipe et des jeunes joueurs. Pour une équipe en reconstruction, en transition, c’est sans doute une bonne option.
James Borrego et les Hornets, c’est terminé ! Pour l’instant, aucun candidat n’a été lié à Charlotte, et la franchise peut prendre son temps. La draft et l’intersaison, ce n’est pas pour tout de suite, et d’autres coachs pourraient se libérer d’ici là.
Ja Morant a vraiment une détente d’une autre planète : le top 10 de la nuit est très aérien !
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