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Jalen Green installé à la mène par les Suns, Devin Booker glisse enfin au poste 2

NBA – Jalen Green va jouer meneur de jeu. Oui, c’est bien la dernière lubie en date de la franchise la plus volcanique de l’Arizona. Les Phoenix Suns, jamais effrayés par les paris improbables, ont décidé de confier les clés du camion à un joueur dont le profil est jusqu’ici plus proche de Vin Diesel dans Fast & Furious que de Chris Paul à ses grandes heures. Et pendant ce temps-là, Devin Booker retrouve enfin son poste naturel : arrière scoreur. Un changement de cap aussi risqué qu’intriguant.

Jalen Green n’a jamais été meneur. En NBA, il a surtout brillé pour ses qualités de scoreur, avec ses cross ravageurs et ses tirs en déséquilibre. Sa moyenne de 3,4 passes décisives pour 2,4 pertes de balle en carrière n’en fait pas un créateur naturel. Pourtant, les Phoenix Suns veulent en faire leur porteur de balle principal. L’idée ? Libérer Devin Booker du rôle de gestionnaire pour le remettre en position de sniper létal au poste 2. Une décision radicale, mais qui répond à une vraie envie de changement après les errements de la saison passée.

Pour permettre ce grand remaniement, les Phoenix Suns ont appuyé sur le bouton « reset ». Kevin Durant est parti aux Houston Rockets dans un échange XXL. Bradley Beal a été libéré de son contrat. Place à une nouvelle structure centrée autour de Devin Booker, repositionné sur l’aile, et de Jalen Green, meneur par intérim (ou par miracle). L’arrivée de Dillon Brooks ajoute un soupçon de défense et de chaos. Le front office ne cherche plus à empiler les stars, mais à créer une identité. Quitte à la construire en marchant sur des braises.

Jalen Green, malgré les doutes, semble prêt à relever le défi. Il a contacté Devin Booker dès son arrivée pour discuter de leur futur duo. Les deux stars affichent leur ambition. Faire oublier l’échec de 2024-25 et ramener Phoenix dans la course aux playoffs. Avec 21 points de moyenne la saison dernière, Jalen Green a montré qu’il pouvait marquer. La question est maintenant de savoir s’il peut penser le jeu, anticiper, distribuer. Bref, faire tout ce qu’on demande à un meneur moderne. Réponse dans quelques mois ou dans un match à 7 pertes de balle.

Repositionner Jalen Green en meneur de jeu ? C’est comme confier un food truck à un chef étoilé. Risqué, bruyant, mais peut-être génial. Et pendant que Devin Booker retrouve ses sensations à l’arrière, tout l’Arizona retient son souffle. Si l’alchimie prend, Phoenix pourrait bien nous offrir l’un des mélanges les plus explosifs (et imprévisibles) de la saison NBA 2025-26.

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