Nikola Jokic est attaché à Denver. Le pivot serbe a encore une fois déclaré son amour pour la ville du Colorado, et espère pouvoir faire ses vieux jours du côté des montagnes. Plus que la franchise, c’est tout un état qui saute de joie.
Nikola Jokic et Denver, c’est une longue histoire d’amour. Alors que personne ne semblait vouloir accueillir le grand pivot européen lors de la draft 2014, les Nuggets ont pris leur chance, le sélectionnant en 41ème position. Si aujourd’hui il est devenu l’un (si ce n’est le) des plus grands steals de l’histoire, rien n’avait prédit le serbe au destin extraordinaire qui l’attendait. Le numéro 15 devrait en effet recevoir dans les prochaines semaines le titre de MVP et devenir le premier second tour de draft à atteindre cet exploit. Et plus que de simplement profiter de cette future récompense individuelle, le pivot a su remercier en interview Denver, en rappelant sa loyauté envers la franchise.
« Quand je suis arrivé à Denver j’ai dit que j’adorerais devenir le Tim Duncan de Denver, car il a joué toute sa carrière à San Antonio. Si Dieu le veut, j’adorerais jouer toute ma carrière à Denver. »
From tonight’s episode on RTS, Nikola Jokić: »When i came to Denver i said that i would love to be Denver’s Tim Duncan, because he played his whole carreer in San Antonio. God willing, I would love to play my whole carreer in Denver. » pic.twitter.com/JLC8NyusRC
— THE JOKER(S) 🃏🇷🇸 (@NBASerbians) May 31, 2021
Un soulagement pour tout le Colorado, qui a su tomber amoureux au fil des ans du Joker. Même s’il reste encore deux ans dans le contrat du pivot, on sait déjà que toutes les équipes vont vouloir attirer le joueur dans leurs filets, tant il est devenu dominant. Malgré tout, les Nuggets ont plusieurs arguments à faire valoir au serbe. Premièrement, personne ne pourra le payer plus dans la ligue, compte tenu des règles salariales. Deuxièmement, l’effectif qui lui est adjoint est complètement dicté par le jeu du pivot, et il aura des difficultés à trouver cela ailleurs. Et pour finir, son entente avec son coach, Mike Malone, est également difficile à reproduire. Si on ajoute à ça la loyauté déclarée par Nikola Jokic, on a du mal à le voir filer ailleurs, en tout cas dans les années qui viennent.