Ça n’en finit plus ! Avec la sortie de The Last Dance, chacun a son mot à dire sur le GOAT. Et c’est au tour d’un Hall of Famer de donner son avis, Isiah Thomas.
Le meneur des Pistons n’est plus à présenter. Double champion avec le back-to-back des Bad Boys de Detroit en 1889 et 1890, Thomas était le fer de lance de l’attaque de Motor City. Principal rival de Michael Jordan au début de sa carrière, c’est lui qui, après une défaite, va appeler dans la nuit son coach, Chuck Daly, pour élaborer les Jordan Rules. Il peut donc se targuer d’avoir imaginé le seul système capable de ralentir Jordan.
Ces Jordan Rules étaient impitoyables. Elles avaient pour but d’isoler Michael Jordan et de lui refuser l’accès au cercle, quel qu’en soit le prix. C’est de là d’où viennent les images ultra violentes de la défense des Pistons sur Jordan. Et avec en point d’ancrage Bill Laimbeer, qui donnait également son avis sur le GOAT, il y avait de grandes chances de ne pas ressortir indemnes de ces rencontres.
Quoiqu’il en soit, les Pistons et Jordan se détestaient. Et Isiah Thomas ne déroge pas à la règle. C’est d’ailleurs ce qui lui coutera sa place dans la Dream Team de 1992. Jordan avait en effet posé pour condition à sa venue l’absence du meneur. Une décision qui l’a surement influencé dans son choix du GOAT. Même si il a des arguments crédibles :
« Je pense que cette génération ne reçoit pas assez de crédit pour ce qu’elle fait. Parce que les athlètes de cette génération sont bien supérieurs à ceux de ma génération. A l’époque, Jordan était le meilleur athlète jamais vu mais il y 10 ou 11 mecs dans la NBA actuelle qui ont ses capacités athlétiques. Avec ce que Kevin Durant et LeBron font, si on les met à mon époque avec leur talent, leurs capacités athlétiques et leurs skills, qui est le GOAT ? »
On ne peut pas vraiment être d’accord avec Isiah sur ce coup là. Certes il n’y avait pas de freaks comme LeBron, KD ou Giannis dans les 80’s. Mais dans la NBA actuelle, y a-t-il des athlètes du niveau d’Olajuwon, Ewing, Malone ? Ces colosses étaient plus grands, plus lourds et capables d’intimider quiconque voulait entrer dans la raquette.