Injouable dans le 4ème quart-temps, simple comme bonjour pour Kyrie : Al Horford est bluffé, faut le faire avec un vétéran !

Source photo : Celticsblog

Kyrie Irving est un clutch player et tout le monde le sait. Face à Philadelphie, il a enclenché son mood préféré et quand il est comme ça, même les pompiers ne peuvent pas l’arrêter.

Le numéro 11 des Celtics est le genre de joueur qui enclenche le champignon quand arrive le 4ème quart-temps. Lebron James a beau être le gars qui marque le plus de points dans le dernier quart-temps cette saison, la référence à l’est dans la ligue, c’est bien Kyrie Irving. Contre Philadelphie, il a marqué 9 points dans les 12 dernières minutes, comme si souvent il a dégoûté ses adversaires :

« C’est l’heure d’y aller mec » déclare Irving sur sa mentalité dans le 4ème quart-temps. « Spécialement quand le match est en jeu. C’est le meilleur moment de jouer. C’est la liberté ultime. »

Outre son dernier quart-temps fabuleux et ses moves qui sortent tout droit d’une mixtape de the professor, il peut aussi remercier son équipe. Ce n’est pas du un contre un à la Cleveland Cavaliers, loin de là. Des petites choses qu’on ne voit pas forcément en direct. Les passes au bon moment de Marcus Smart, les écrans d’Al Horford, la patience des jeunots Brown et Tatum. C’est un tout et Al Horford est heureux d’avoir un finisher comme lui :

« C’est un luxe. Pas beaucoup d’équipes peuvent l’avoir. Sa façon de gagner et de mettre ses shoots quand nous en avons le plus besoin, ça continue de m’impressionner match après match. »

C’est clair que c’est incroyable et Al Horford est quand même un gars qui a joué avec Joe Johnson, l’homme qui est appelé mister clutch. Que dire d’Isaiah Thomas, l’autre homme appelé mister 4th quarter. En parlant de l’intérieur, JJ Redick a déclaré que même si Kyrie Irving est impressionnant, l’intérieur l’est tout autant. « Uncle Drew » est peut être le receveur mais Al Horford est bien le quarteraback.
Au moins tout le monde est rassuré d’une chose, vous n’êtes pas les seuls à être impressionnés par son sang froid, même les plus grands le sont.

Reste à savoir si ce sera suffisant plus tard dans l’année. Un joueur ne peut pas tout faire et il faudra bien plus qu’un clutch player pour réussir à gagner le titre NBA.