Est-ce que dans nos têtes et dans nos cœurs, le discours de Tony Parker donne plus de frissons que celui de Martin Luther King ? Exactement. Est-ce qu’on en fait trop ? Absolument. Que le temps passe vite et même 5 ans après, ce moment est encore plus savoureux que la finale elle même et peut être le plus grand souvenir de l’histoire des bleus.
La France se fait démonter et les mots sont gentils. Par contre, ceux de Tony Parker ne le sont pas et il a bien raison puisqu’il voulait réveiller ses coéquipiers. Boris Diaw, Vincent Collet, aucun ne déclarera un mot. Tony parle avec ses tripes et c’est sans doute le plus grand moment de la carrière de « TP » en bleu. Et la suite lui donnera raison et plutôt que nos mots, on laissera Tony Parker parler. Des années après, il y a toujours autant de frissons… Une victoire qui se dessinera en prolongation et qui nous emmènera au titre quelques jours plus tard.