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Gilbert Arenas a choisi son GOAT : voter pour les potes devrait être interdit

Dans l’éternel débat du GOAT, un nouvel intervenant est venu rajouter son petit grain de sel. Il s’agit de ce bon vieux Gilbert Arenas qui, dans une objectivité totale, a donné son point de vue sur la question.

Michael Jordan ? LeBron James ? Kobe Bryant ? Qui est le plus grand joueur de l’histoire de la ligue ? En voilà une question existentielle. Même s’il serait plus prudent d’attendre que l’enfant d’Akron termine sa carrière pour aborder les discussions, il est bien trop tentant de se prendre la tête lors de débats aussi houleux que passionnants. À coups d’arguments pour l’un et puis pour l‘autre, chacun possède sa définition du GOAT. C’est ainsi dans cette optique que Gilbert Arenas est venu apporter sa lumière dans ce débat qui ne cessera jamais d’agiter les foules. Ami hors des terrains, LeBron James et Gilbert Arenas se sont affrontés à maintes reprises, notamment lors de ce premier tour de playoffs en 2006. Face à un jeune LeBron, déjà bien dominant, les Wizards ont certes lutté mais n’ont rien pu faire, à l’image de leur leader qui, on peut le dire, a choke. En effet, dans les derniers instants du Game 6, alors que LeBron glisse quelques mots à l’oreille de son adversaire, l’Agent Zéro envoie un zéro sur deux aux lancers-francs. Résultat 114-113 et les Wizards s’inclinent 4-2. De cette confrontation, une rivalité est née, qui s’est transformée en amitié au fil des années. Ainsi, plutôt bien placé, peut-être un peu trop, Gilbert Arenas explique pourquoi le King est le GOAT.

La raison pour laquelle je pense que LeBron est le GOAT, c’est que lors des instants de pression, il prend toujours la bonne décision par rapport à ce que nous, les fans et le public, voulons qu’il fasse. C’est ce qui le sépare de Michael Jordan et de Kobe Bryant. Si vous donnez à Jordan et Kobe ces équipes de Cavs, ils n’auraient pas atteint les play-offs. Ils n’auraient pas gagné le titre avec un Jordan à 60 points de moyenne.

Plus proche d’un Magic Johnson que d’un Michael Jordan, LeBron James peut être la pièce centrale qui peut suffire à être un contender. En effet, lorsqu’on voit les équipes des Cavs de 2007 et de 2018, seul un LeBron omnipotent et surdominant, a pu ramener de tels effectifs, plus proche de la lottery team que du candidat au titre, jusqu’aux Finales. Mais il serait malhonnête de ne pas évoquer que Jordan et Kobe étaient aussi parvenus à emmener loin des équipes au talent plus que discutable. En effet, en 1988, les Bulls d’un Jordan stratosphérique ont bouclé une saison à 50 victoires pour se faire éliminer par les Bad Boys en demi-finale de conférence. Le 5 majeur ? Rory Sparrow – Michael Jordan – Brad Sellers – Charles Oakley – Michael Brown. Pas de quoi faire rêver. Même chose pour le Black Mamba qui avait emmené Smush Parker, Lamar Odom, le fabuleux Kwame Brown et Chris Mihm jusqu’en playoffs, après une saison à 45 victoires, pour se faire sortir de justesse (4-3) face aux Suns du duo Nash-Stoudemire.

Gilbert Arenas soulève un point intéressant du dossier du King dans la discussion du GOAT. Du fait de sa dominance dans tous les aspects du jeu, notamment au scoring et à la passe, l’unique présence d’un LeBron dans une équipe était suffisante pour viser le titre. Mais dans ce débat, qui ne cessera d’animer la toile, cet argument ne suffit pas. En attendant de voir LeBron glaner un cinquième titre et de dépasser le grand Kareem, voici une mixtape sympathique de ce que peut donner LeBron en playoffs avec une équipe de G-League (désolé Kevin Love). Régalade !

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