Giannis Antetokounmpo est un jeune homme qui n’a pas toujours été couronné de succès. Aujourd’hui, on va revenir sur son début de carrière en NBA, où il pensait avant tout à sa famille, quitte à se sacrifier lui même.
Le Greek Freak a une histoire bien connue de tous. En 4 ans il est passé de simple amateur à joueur NBA. Quand il était plus jeune, Giannis vendait des montres, des sacs, des lunettes de soleil, tous ces objets de contrefaçon pour aider sa famille. Il a dû attendre la majorité pour avoir de vrais papiers d’identité et pour la petite anecdote, Antetokounmpo n’était pas son vrai nom. La famille s’appelait « Adetokunbo » mais a changé son nom pour suivre les règles de romanisation du Grec. Avant d’aller en NBA, il a joué au Filathlitikos B.C mais ce qui est fou, c’est qu’il est choisi à la draft, qui puis est, en 15ème position. Il a 18 ans, son équipe ne joue même pas en première division et pourtant, il a tapé dans l’œil des scouts. C’est donc en 2013 que l’histoire commence mais elle n’est pas toujours facile.
Il n’est pas le premier, ni le dernier à vouloir aider sa famille financièrement. Entre subvenir à ses besoins et envoyer de l’argent au pays car les siens étaient restés, ce n’est pas chose aisée. En attendant qu’ils les rejoignent, il doit se faire à ce nouveau pays. C’en est arrivé à un point où le joueur a carrément du courir pour venir à un match NBA, puisqu’il n’avait pas l’argent pour se payer un taxi. Toujours dans cette saison rookie, il s’est fait plaisir en achetant une PS4. Mais voilà, le garçon se sentait trop coupable, avec ce que vivait sa famille. Il décide de la revendre à un assistant coach et enverra cet argent à sa famille. La PS4 était la plus grosse somme dépensée par Giannis Antetokounmpo jusqu’à là.
L’histoire a changé depuis. Giannis a signé un contrat tout bonnement monstrueux avec les Bucks : 228 millions de dollars sur 5 ans. Maintenant, le grec peut joindre les deux bouts, aider sa famille financièrement, qui se débrouille à son tour très bien, et commencer à penser à la suite, lui qui aura déjà 2 enfants bientôt. Une belle revanche pour le joueur qui sur le terrain ou à la maison, reste un homme très simple, patient, humble et surtout travailleur. Un succès qu’il a mérité, c’est une certitude.
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