À l’orée d’une nouvelle saison qui s’annonce déterminante, le double MVP en titre est à la croisée des chemins. Malgré ses distinctions personnelles, l’objectif est ailleurs… Avec un quatrième titre avec les grands Lakers, Giannis n’a pas manqué de faire l’éloge du King qui, il ne fait aucun doute, est une réelle source d’inspiration lorsqu’on discute de la mentalité de win.
Double MVP à 25 ans, le Greek Freak fait déjà partie d’un club avec d’autres légendes qui ont marqué la ligue avant lui. À l’image d’un LeBron en début de carrière, il peine pourtant à ramener les Bucks au titre. Entre déception et amertume, Giannis et les Bucks manquent d’inspirations lors des joutes éliminatoires. Les torts sont partagés. Entre les rotations bancales de Budenholzer et l’entêtement par moments du Grec, Milwaukee ont eu du mal à trouver des solutions face aux forteresses des Raptors, puis du Heat. Giannis le sait, pour atteindre le Graal, il va falloir se remettre en question et tendre davantage vers une efficacité ultime. À l’instar d’un LeBron James honteusement défait par les Mavs en 2011, Antetokounmpo est face au plus gros défi de sa carrière. Dans une interview accordée à Cosmote TV, le double MVP a loué la carrière du Chosen One.
LeBron est bien sûr un grand adversaire et je veux le battre et il est le meilleur du monde. Peu importe qui est le MVP, c’est le meilleur. Je peux dire qu’il est le meilleur joueur du monde et mon idole, il est dans la Ligue depuis 17 ans. »
LeBron James réalise ce que personne n’a jamais réalisé en matière de domination et de longévité. À près de 36 ans, l’enfant d’Akron est encore au sommet de la ligue et ne devrait pas laisser son trône si facilement. Forcément, ça en inspire certains et il est clair que Giannis Antetokounmpo possède de fantastiques attributs pour encore progresser et asseoir sa domination en playoffs en vue d’un titre.
Si proche et pourtant si loin, Giannis et les Bucks ont toutes les armes pour viser le titre et rester un réel contender. La prochaine saison sera peut-être la dernière de ces Bucks-là, la pression sera monstre sur les larges épaules du Grec. C’est le sort des grands joueurs…