Lors d’un podcast dans lequel il a été invité par JJ Redick, Gary Payton n’a pas manqué d’éloge envers Larry Bird qu’il considère comme l’ultime trashtalkeur.
La discussion est grande pour savoir quel joueur est le plus grand trashtalkeur all-time. Cependant, deux noms reviennent très fréquemment dans les débats : Larry Bird et Gary Payton. La semaine dernière, Gary Payton, qui a atteint les Finales NBA en 1995, a fait une tonne de compliments à son rival, qu’il a notamment décrit comme le “joueur ultime”. Et on ne peut pas forcément le contredire. Larry Bird c’est 3 titres, 2 MVP des Finales et 3 MVP consécutifs. Il aurait eu plus de considération, s’il n’avait pas eu de problème de dos mais soyez en surs, il doit être dans le top 10 All-Time de tout amateur de basket. Ce palmarès parle pour lui et on rajoute à cela un QI basket hors du commun, un vrai shoot à trois points (37.6% en carrière) et même avec son manque d’athlétisme, il finissait très bien près du cercle. Un joueur qui se débrouillerait donc très bien à notre époque, pour ne pas dire qu’il aurait finir meilleur joueur de la ligue. Qui puis est, il a vraiment été un joueur qui a révolutionné son poste et a inspiré ces joueurs qui peuvent shooter, dribbler et passer à la fois.
Larry Bird est donc l’un des meilleurs joueurs de notre sport, lui qui a tourné à 24.3 points, 10 rebonds et 6.3 passes de moyenne en carrière, statistiques qui pourraient nous faire penser à Nikola Jokic actuellement. Mais en plus de tout cela, Larry Bird a également réussi à construire sa légende grâce au trashtalking, domaine où il était le maître dans les années 80 et dans lequel Gary Payton excellait. Il n’a fréquenté les parquets en même temps que Larry Legend que pendant 2 petites saisons, mais The Glove a avoué à JJ Redick qu’il n’arrivait pas à supporter la pression que lui mettait le triple MVP quand leurs deux équipes s’affrontaient. Et on ne peut pas le contredire vu le nombre incroyable d’anecdotes qui ont déjà été raconté par des défenseurs ayant déjà défendu sur Larry Bird, comme la fois où il n’a pas arrêter de répéter « Je suis ouvert ! Dépêchez-vous ! » alors que Dennis Rodman, qui est loin d’être une quiche en défense, défendait sur lui.
“Il était froid, mec. Il avait l’habitude de te dire où il allait tirer et comment. Il te disait que tu n’étais pas assez bon pour défendre sur lui. Et je me disais ‘Woah, mec, c’est juste un peu irrespectueux’. Et puis ce qu’il disait arrivait.”