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Game 4 : le Thunder prouve qu’il sait gagner dans la douleur et pose un orteil en Finales NBA

Credit : Jesse Johnson / Imagn Images

NBA – 42 points dans la tête il y a deux jours, un Game 3 à jeter au Target Center, et les voilà de retour. Non, ce Thunder n’a pas une mémoire de poisson rouge, juste une capacité surnaturelle à se réinventer. Dans un Game 4 à couper le souffle, la jeunesse de l’Oklahoma a fait le dos rond et eu le sang glacé. Victoire 128-126, balle de match en poche, direction OKC.

Oui, vous avez bien lu : deux petits points d’écart. Dans un Game 4 à bascule dans cette série entre Wolves et Thunder, on a eu une vraie opposition de basket. Enfin ! On avait prié pour un match serré… et on l’a eu. Un final aussi tendu qu’un fil de pêche, et au milieu de tout ça, Shai Gilgeous-Alexander en mode MVP. 40 points, 10 passes, 9 rebonds. Ajoutez à ça des lancers-francs cruciaux en fin de match, des pull-up sur son sweet spot, et une présence défensive qui ferait presque oublier son style smooth. Une masterclass ? Appelez ça comme vous voulez. Lui, il appelle ça « un lundi soir ». Victoire finale 128 à 126 pour OKC qui s’envole et se rapproche des finales NBA !

Jalen Williams, visiblement allergique à l’idée de retourner à Minneapolis pour un Game 6, s’est permis 34 points avec une ligne de tir digne d’un sniper d’élite (13/24 dont 6/9 à 3 points). Et pendant que les Wolves tentaient de recoller à coups de runs aussi courts qu’un TikTok mal monté, Chet Holmgren, a calmé tout le monde. 21 points, 7 rebonds, 3 contres, en toute discrétion, presque sans se faire remarquer.

Et pourtant, les Wolves n’étaient pas loin. Nickeil Alexander-Walker et Donte DiVincenzo, alias « Splash Bros 2.0« , ont cumulé 44 points à 10/16 longue distance. Ils ont fait le taf. Le banc a répondu. Mais quand ton duo Edwards-Randle pèse 21 petits points à eux deux, tu sais que ça va piquer. Surtout avec une première mi-temps à 4 points pour l’un et 5 pour l’autre. Au passage, les 5 points de Randle en première mi-temps n’auront pas évolué en deuxième. Merci pour la participation Julius !

Anthony Edwards, lui, habituellement torche humaine, a été éteint comme une lampe Ikea mal vissée. 16 points seulement, trop peu d’impact, et ce regard vide en fin de match… l’air de dire : « même pas eu l’occasion de briller ».

Et pourtant on y a cru au Ant Man time. 13 secondes à jouer, 3 points d’écarts, tous les regards étaient vissés sur lui. Même lui devait se dire que c’était son moment de gloire, le genre de moment où tu peux rentrer un 3 points pour l’histoire. Mais Mark Daigneault avait d’autres plans et a eu l’intelligence de demander à ses gars de faire faute. Parce qu’au fond (concept encore peu conscientisé aux US) 2 points, ça vaut moins que 3 !

Désormais la question reste entière : est-ce que le Game 3 était un rêve, un mirage dans ces finales de conférence dominées par OKC ? Ou est-ce que Minesotta saura amener la série minimum en 6 en allant gagner le Game 5 au Paycom Center ? Une chose est sûre : si le Thunder gagne, il ne fera nul doute que, cette saison, le Thunder est en mission et qu’il sera difficile de les battre. Même si le doute est déjà bien faible aujourd’hui…

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