Ce n’est une surprise pour personne et ce n’était qu’une question de temps. Rachel Nichols n’émettra plus sur ESPN, qui a encore une fois fait les choses de manière minable. Retour sur le pourquoi du comment d’une énième polémique sur la chaîne.
Au sommet de sa gloire, Rachel Nichols était chef d’équipe d’une émission nommée « NBA The Jump ». Les chiffres sur youtube parlent d’eux mêmes, cette émission pourtant diffusée à un créneau pas si facile, soit en pleine journée, arrivait parfois à rivaliser avec First Take de Stephen A. Smith. Ce show quasi quotidien était dirigé par Rachel Nichols, qui revenait sur l’actualité, souvent accompagnée de Vince Carter, Tracy McGrady, Scottie Pippen, Kendrick Perkins, Matt Barnes et Richard Jefferson. Partie « en vacances » il y a quelques jours, elle fut remplacée par Malika Andrews et la nouvelle est finalement tombée aujourd’hui, l’émission a été annulée. Pire encore, Rachel Nichols n’officiera plus sur ESPN. Un sacré choc après quasi 30 ans sur la chaîne.
Si cet audio n’était jamais sorti, ESPN n’aurait jamais « viré » Rachel Nichols. Les guillemets sont de mise puisque le groupe américain ne l’a pas viré officiellement et pour la énième fois, se dédouane de toute responsabilité. Le grand perdant dans toute cette faire n’est pas Rachel Nichols, c’est bien les journalistes de la firme qui continuent de payer les pots cassés. La journaliste a fauté avec des remarques racistes envers Maria Taylor et de ce fait, ESPN a accepté de tels propos, puisque le média américain l’a gardé un an après cela. Seulement après que l’affaire éclate, la chaîne a voulu se protéger en y allant petit à petit, jusqu’à la pousser vers la sortie. Pas de NBA finals, un congé forcé, puis donc l’éviction. Les excuses de Nichols n’y changeront rien. Dans les grandes perdantes, on note bien sûr Maria Taylor. Si son ancien employeur avait montré ses b*rnes, elle serait encore là, en train de continuer son ascension. NBC est bien mieux qu’un plan de recours, les jeux olympiques l’ont prouvé mais ESPN reste le marché numéro 1 pour la NBA ET NFL (rappelons qu’elle avait commencé en NFL). Enfin, c’est toute l’équipe de Rachel Nichols qui perde leur emploi. Sans doute qu’elle sera envoyée sur un nouveau show prévu pour très bientôt mais il faudra attendre plusieurs mois, pour que cette émission NBA voit le jour. En attendant, le chômage a intérêt à bien payer.
Le seul gagnant à la fin se nomme ESPN, qui continue de jouer de ses journalistes, tant les responsables que les victimes. Dans ce papier, on y explique notre point de vue car si ce qu’a dit Rachel Nichols est inadmissible, c’est tout sauf une première. Le quota prend une énorme place chez ce média américain et ce n’est pas pour rien que les anciens/anciennes journalistes, très souvent afro-américain(e)s parlent, et en mal, du traitement de leur communauté dans l’entreprise. Nichols a essayé une nouvelle fois de calmer la tempête mais elle le sait, il faudra trouver un autre job à la rentrée :
« Créer un show et passer 5 ans à m’amuser avec une partie de mes personnes préférées. Un éternel merci à mes producteurs incroyables et mon équipe – The Jump n’a jamais été fait pour rester jusqu’à la fin de temps mais une chose est sure, c’était fun. Plus d’infos à venir ! »
Pingback: Les fans NBA les plus stressés répertoriés dans un classement peu commun