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Dwyane Wade a vite compris que les titres dictaient la NBA : « A cette époque, si vous ne gagniez pas de championnat, vous n’étiez pas un grand »

Que faut-il pour être un grand de cette discipline ? Pour Dwyane Wade c’est simple, il faut gagner un ou plusieurs titres. Une vision assez linéaire mais pour les standards qu’il a visés, le père de Zaire Wade est plutôt dans le vrai, lui qui voulait jouer les yeux dans les yeux avec Kobe Bryant et voulant se rapprocher le plus de Michael Jordan.

Est-ce que le débat a changé à travers les années ? Il n’est pas le même pour tout le monde. On parle de records ? Kareem Abdul-Jabbar est tout en haut. On parle de titres ? Bill Russell attend sagement la concurrence. On parle d’esprit de compétition ? Michael Jordan n’a personne à sa cheville. Peu importe le GOAT choisi, un joueur ne sera pas jugé comme un autre. Sans en faire une généralité, plus de 3/4 de la planète pense que Michael Jordan ou Lebron James est le GOAT, et pourtant aucun d’eux a gagné plus de titre qu’un Bill Russell ou a un CV NCAA/NBA aussi puissant que KAJ. C’est un constat assez bizarre puisque ces mêmes 3/4, vous diront qu’une star est un winner, quand il a gagné des titres. Interrogé sur la question, Dwyane Wade sait que Shaquille O’Neal lui permettrait de gravir les échelons au milieu des années 2000, pour jouer les yeux dans les yeux avec ses pairs. Conscient de son talent, les Pistons l’ont empêché de gagner en 2005 après une finale de conférence très serrée, disputée en 7 matchs. Flash a eu sa revanche un an plus tard, en battant ces mêmes Pistons en 6 rencontres, puis de même face aux Mavericks en : 2006

« A cette époque, si vous ne gagniez pas de championnat, vous n’étiez pas un grand », a déclaré la star de Heat. « C’est comme ça que ça a été défini. Je savais que si je voulais être au niveau de Kobe Bryant, Michael Jordan, je devais être considéré comme un champion. Et quand j’ai eu mon opportunité à 24 ans, ma troisième année en NBA, avec l’un des pivots les plus dominants à avoir jamais joué , j’ai su que c’était ma chance. Et je n’aurais pas pu laisser passer cette opportunité. »

Le mari de Gabrielle Union a raison sur de nombreux points, il n’y a qu’à voir les comparaisons des médias quand un Dirk Nowitzki ou un Paul Pierce, avant et après avoir gagné le titre. Bien sûr, gagner le championnat est le but ultime, et peut changer la définition d’une carrière mais tous les titres ne se valent pas. Autre point de comparaison possible, Chris Paul. Il est sans doute l’un des si ce n’est le plus grand joueur de ces dernières années à n’avoir jamais gagné. Cela ne veut dire pour autant qu’il n’est pas une légende de ce sport ? Bien sûr que non. Mais c’est bien en playoffs que les légendes se font (et se défont), le titre NBA élève ou valide, c’est selon le bon vouloir de chacun, une carrière en NBA. Pour autant, il ne le définit pas. Le titre de Lebron James en 2016 peut en valoir plusieurs pour énormément de fans mais pour juger une carrière, un titre est bien trop insuffisant. Dwyane Wade aurait fait son job avec 3 titres NBA remportés et avec un peu moins de blessures et plus de chance, 1 ou 2 championnats supplémentaires auraient pu s’ajouter à son palmarès.

Et en parlant de valeur, le titre 2006 aura une saveur particulière. Il n’a jamais été MVP ou vraiment proche de l’être, mais son run lors de ce fameux titre, le classe en tant que tel. Wade peut se rassurer, il reste un des grands de cette ligue.

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