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Duel de superstars dans le money-time : James Harden prend le dessus sur Victor Oladipo !

Source photo : Sportsnaut
Quel hold-up de la part des Rockets ! Menés pendant les trois quarts du match, les Texans ont finalement arraché la victoire au bout d’un money-time bien géré par Harden et compagie. Les Pacers peuvent s’en mordre les doigts, eux qui mettent fin à une série de 3 victoires consécutives.

Le match commence par un lay-up de James Ennis au bout de 5 secondes. Une bonne entrée en matière pour le titulaire en l’absence d’Eric Gordon. Un bon début de match, à l’image de son équipe, hyper adroite, qui creuse déjà un écart de 9 points. Car si les Pacers travaillent bien et sont patients en attaque, les Rockets sont bien trop efficaces. 11 points pour Harden dans le premier quart-temps qui profite de la défense laxiste sur pick&roll d’Indiana. Heureusement pour les locaux, Oladipo est dans un bon soir avec 8 points rapides et l’entrée de Domantas Sabonis fait du bien. Le contraste est d’ailleurs frapant avec le titulaire Myles Turner, signé -on le rappelle- 80 millions de dollars sur 4 ans l’été dernier. En tout cas, ces bons passages additionnés à la chute d’adresse pour les Rockets permettent aux Pacers de revenir à 7 points. (22-29)

Dans le deuxième quart-temps, c’est une toute autre équipe d’Indiana qui se présente. Plus agressive en défense, l’équipe refait petit à petit leur retard. Ils vont même repasser devant au milieu du deuxième quart grâce notamment aux mêmes Sabonis et Oladipo mais pas que. C’est avant tout grâce au jeu collectif léché que propose cette équipe avec de nombreux décalages que des individualités ressortent.

Mais James Harden n’est pas le MVP en titre pour rien. Toujours aussi efficace, le barbu permet à son équipe de ne pas sombrer totalement et ne laisse pas les Pacers s’échapper. D’autant plus que Chris Paul, même s’il n’a pas marqué un point, est en mode distributeur avec déjà 6 passes à la mi-temps. Au final, grâce à leurs individualités, les Rockets ne pointent qu’à 2 petits points au moment de retourner au vestiaire. (55-53)

Au retour des vestiaires, les Pacers profitent de leur domination physique avec beaucoup de post-up mais ne trouve pas d’adresse pour vraiment punir Houston. Les texans qui enchainent les pertes de balles en forçant la relation CP3-Harden-Capela. L’écart monte même à 8 points après une claquette de Myles Turner, pourtant pas très efficace hier. Seul le pick&roll Harden-Capela semble fonctionner pour les Rockets qui ne vivent que par ça. Enfin presque. Car après plusieurs décisions très contestables des arbitres en faveur des texans, les joueurs de Mike d’Antoni reviennent à 1 petit point.

Et ce même si Sabonis continue son chantier de première mi-temps au rebond offensif et au post-up et que CP3 n’arrive toujours pas à marquer significativement. Le collectif des Pacers et les efforts de toute l’équipe permettent à l’équipe d’aborder la dernière période avec 6 points d’avance. (69-75)

Sauf que dans ce dernier quart-temps, Chris Paul va -enfin- se mettre en route en attaque et scorer à foison. Et dans son sillage, c’est toute son équipe qui va augmenter l’intensité d’un cran. Une énorme défense, sanctionnée uniquement en transition, ce qui permet à Indiana de garder un petit écart. Cependant, après un gros and-one d’Oladipo refusé au final pour on ne sait quelle raison, les Rockets recollent à égalité à 6 minutes du terme.

Car si les Pacers tentent de punir sur le post-up sans réussite, les texans vivent par le shoot à outrance. Et ça marche ! Cette réussite s’explique notamment par le fait que les joueurs de Houston donnent l’impression d’en vouloir plus. Demandez donc à PJ Tucker qui s’est retrouvé sur la table des commentateurs pour sauver un ballon.

Le money time peut alors débuter ! Et alors que CP3 et Harden monopolisent le ballon et tentent des choses bien trop compliquées, les Pacers ont un jeu bien plus varié. Pourtant rien ne rentre. La raison ? Des défenses bien plus dures qui donnent une impression de Playoffs. Chaque panier est hyper important et l’ambiance du Bakers Life Fieldhouse est folle. PJ Tucker -encore lui- met d’ailleurs un gros tir longue distance et installe une grosse clim dans le public. Heureusement, Victor Oladipo est un joueur clutch. Il répond immédiatement avec un autre tir du parking.

Sauf qu’en face, ce sont les Rockets et que le tir longue distance, c’est leur spécialité. Harden va alors crucifier les Pacers avec un nouveau tir primé à 30 secondes de la fin pour reprendre 3 points d’avance. S’ensuit une perte de balle d’Oladipo qui tue le match en envoyant Chris Paul sur la ligne pour donner deux possessions d’avance. La suite est anecdotique et les Rockets l’emportent au final sur le score de 98-94.

Fin de série donc pour les Pacers mais début d’une nouvelle pour les Rockets ! Avec 3 victoires de suite, les texans confirment qu’ils ont -enfin- lancé leur saison. Et le fait d’avoir limité les Pacers à seulement 94 points -oui c’est très peu pour la NBA actuelle- est un excellent point. Cela devrait par ailleurs ravir Jeff Bzdelik, l’ancien coach défensif de l’équipe, revenu dans le staff quelques heures avant le début du match.

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