Donovan Mitchell a 22 ans et le garçon a déjà des idées bien claires dans sa tête. L’arrière pense que jouer le titre dans un grand marché est surfait. Rien d’anormal, il défend son pain.
Dans l’histoire de la NBA, les grands marchés font la loi et on ne peut pas y faire grande chose, même si la NBA essaye de rééquilibrer la balance. Parmi ceux qui ont gagné le plus de titres dans l’histoire, Los Angeles et Boston prennent la tête. Dans le top 5, n’y figure que les grosses villes mais n’en parlez pas à Donovan Mitchell qui réfute cette idée que le titre n’est possible que dans les gros marchés. Pour lui, une équipe peut être construite d’une manière ou d’une autre, tant que le front office est exigeant et bosse dur pour ramener les joueurs dotés d’un certain talent afin de créer l’équipe ultime. La référence ultime se nomme les Spurs et ils ont créé une culture, ce que veut faire Donovan Mitchell à Utah. La route est longue mais ne lui parlez pas de partir dans une grande ville :
« Je ne pense pas que vous devez être dans un grand marché pour gagner un titre. Je pense que c’est à propos de ce que l’équipe apporte. Je ne pense pas que vous avez besoin d’un grand marché pour être compétitif. Pour être honnête, je pense que c’est surcoté parfois. Je pense que les choses sont précieuses pour les petits marchés. Je pense que c’est ce qui est spécial et qui crée cette culture, en particulier celle que nous avons dans le vestiaire »
Nous rejoignons Donovan Mitchell sur le fait que la culture est plus importante que tout. Cela donne envie aux joueurs de venir quand vient l’été. Le front office a aussi son rôle à jouer. S’il est compétent, qu’il a confiance aux joueurs et qu’ils ne tradent pas toutes les semaines, n’importe qui voudra venir dans la franchise. Jouer dans les grandes villes est aussi compliqué pour les différentes pressions. D’abord celle médiatique, et on pense en premier lieu à des villes telles que Los Angeles ou New-York. Mais la pression la plus compliquée à gérer reste celle des fans. Ils sont parfois durs. Il y a du bon, du moins bon mais n’importe quel joueur préférera toujours jouer dans une grande ville où il y aura plus de choses à faire que le contraire, même si gagner restera toujours le facteur numéro un.