Dix années auparavant, les Lakers étaient aussi les patrons de la conférence Ouest. Et la franchise était allée jusqu’au titre suprême, en gagnant contre son rival de toujours. Mais les coéquipiers avaient trouvé une source de motivation supplémentaire : battre Orlando n’était pas assez bien pour les gens…
En 2010, les Lakers sont sur la toit de la NBA pour la deuxième fois consécutive après avoir remporté le titre contre les Celtics. Une sorte de consécration pour Derek Fisher, Kobe Bryant et le reste de la franchise, car c’est surtout le point final d’un chemin long, pénible, périlleux, avec un parfum de revanche.
Et ce parcours part de la défaite de 2008 contre ces mêmes Celtics. L’année suivante, les Lakers sont très forts en 2009, et sans être véritablement inquiétée, la franchise de Los Angeles va jusqu’au bout et s’impose contre Orlando en cinq petites rencontres. A ce moment là, Derek Fisher et Kobe Bryant remportent leur quatrième bague, sauf que certains médias n’ont pas assez considéré le titre car en face, c’était une bonne équipe…mais avec moins de talent, moins d’expérience, moins forte tout simplement. Et pour l’ancien meneur des Lakers, les médias et les haters auraient mieux dû se taire…
En 2010, c’est difficile de mettre des mots pour dire à quel point nous voulions gagner ce titre. Nous avions le sentiment que les gens ne nous pas assez crédité pour ce que nous avions fait en 2009. Nous nous sentions bien après ce que nous avions accompli en 2009 mais sans gagner en 2010, ça n’aurait pas eu la même saveur. C’est difficile de mettre des mots pour savoir à quel point nous étions motivés et énervés après avoir perdu en 2008 et tout ce que nous avions accompli ensuite part de là.
Il n’y a qu’à voir la saison régulière pour s’en rendre compte. Les Lakers terminent assez facilement en tête, puis lors des playoffs, ça se confirme avec quatre petits matchs perdus jusqu’aux finales NBA. La rage de vaincre. Mais c’est lors des finales que ça se remarque le plus, car pour marquer un panier, il faut aller à la guerre, il faut batailler, et à ce jeu là, les Lakers ont été les plus forts.
La suite est nettement moins glorieuse certes, mais ça n’enlève rien au parcours des Lakers. Porté par le Black Mamba, les joueurs ont élevé leur niveau tant sur le parquet, qu’au niveau de l’esprit de compétition. Comme quoi, cela montre une fois de plus que les plus grosses victoires commencent par une défaite…