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De retour à Los Angeles, DeMar DeRozan raconte le deuil quotidien qu’il vivait au lycée

De passage au Staples Center, DeMar DeRozan, le natif de L.A. est revenu sur sa vie dans le quartier de Compton. Entre violence et histoire de gang, il ne fait pas toujours bon vivre pour un jeune basketteur en quête de NBA.

Compton, Los Angeles. Quartier éminemment connu dans la cité des Anges, pour son aspect violent et sa misère sociale engrainée par des histoires de gangs, la réalité peinte dans les textes percutants de N.W.A, il y a de cela une trentaine d’années, est encore celle de près de 100.000 habitants. Ainsi, dans le quartier rendu populaire notamment par Kendrick Lamar, DeMar DeRozan n’a pas vécu une enfance et une adolescence idéale. En effet, comme il le raconte à cœur ouvert, il n’est pas rare de voir des amis disparaitre dans la violence armée des règlements de comptes. Après une victoire solide face aux Clippers, l’arrière des Bulls s’est exprimé pour NBC Sports Chicago sur son expérience à Compton.

« Très jeune, j’ai perdu l’un de mes meilleurs amis à cause de la violence des gangs. J’ai perdu beaucoup de personnes avant même d’avoir obtenu mon diplôme au lycée. Vous parlez d’être assis à côté de quelqu’un en classe un lundi et le lundi soir, c’était la dernière fois qu’on le voyait. On revient à l’école le mardi et ses affaires sont toujours sur son bureau. Des choses pareilles arrivaient constamment. »

Pour n’importe quel adolescent, perdre un camarade de telle façon peut se révéler être un traumatisme pourtant il s’agit bel et bien d’une réalité existante et vécue à seulement quelques kilomètres du Staples Center. Compte tenu d’un ascenseur social bien trop souvent en panne, il est clair que des success stories à la DeRozan ou Kendrick sont porteuses d’espoir pour une jeunesse qui peut si facilement tomber dans la violence des gangs. Toujours très fidèle et honnête sur la nature de ses ressentiments, DeRozan se livre et permet, encore une fois, d’ouvrir le débat sur des enjeux sociétaux qui dépasse le simple cadre du basket-ball.

En pleine forme avec ses Bulls, DeMar DeRozan n’en oublie pas d’où il vient et met un point d’honneur à rappeler à tout le monde la chance d’avoir pu s’extirper, par la force de son travail, d’une réalité bien trop brutale.

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