Après la défaite face à Toronto, il pouvait y avoir beaucoup de constats mais il y en a un qui domine, c’est celui de pire cinq de départ de la ligue pour Sacramento.
George Hill était absent et c’est limite si on ne l’a pas remarqué. Le joueur est loin de faire l’unanimité, lui qui est très décevant cette saison. Ses qualités et ses défauts sont connus. Ce n’est pas un meneur d’hommes, il a besoin de quelqu’un qui crée autour de lui et peut être que ce fut une erreur de le signer pour 57 millions de dollars. Pour l’instant, il n’est pas le mentor qu’il manquait tant à Sacramento. C’est limite si l’équipe joue mieux sans lui…
Il y en a un par contre qui domine les débats de très loin, c’est Zach Randolph. Nous sommes en 2017 et l’intérieur des Kings fait encore du sale cette saison : 15 points, 6.8 rebonds à 50% au shoot et 36% à 3 points ! Contre les Pelicans, il avait même planté plus de 30 points et hier soir, il n’est pas mal non plus : 19 points et 11 rebonds !
Hormis lui, c’est le désert dans le match face à Toronto. Bogdnaovic a pu un peu stater, lui qui est habituellement sur le banc (15 points). Les trois autres joueurs du cinq de départ combineront 12 points… Dans ces conditions, c’est plutôt logique de voir les Raptors les dégommer avec un 17-2 d’entrée.
Alors on veut bien que Dave Joerger se plaigne mais avec un tel cinq de départ et Zach Randolph en première option, c’est plutôt logique de galérer. Le coach de Sacramento n’est pas au niveau non plus, en ce qui concerne ses rotations, surtout dans le 3ème quart-temps où le match s’est joué. Dans une ligue qui attaque, il faut mettre ses meilleurs attaquants d’entrée de jeu et non des joueurs qui aiment les parpaings, comme Buddy Hield, plutôt très bon en ce moment. Un coach qui doit encore beaucoup travailler :
« Nous avons galéré à marquer et nos turnovers ont été notre talon d’Achille. Leurs All-stars ont été très frots pour eux et ont pris le match à leur compte. »
Il faut savoir que Sacramento a le banc le plus complet de toute la ligue quand on évoque le scoring. Rien qu’hier, il a scoré 41 points ! Sampson en plante 11, lui qui a été la sensation du match contre Cleveland. Hield en met 17, sans compter qu’il manquait encore quelques joueurs sur le banc. C’est bien de vouloir développer les joueurs mais quand une équipe comme Sacramento est habituée à perdre, il n’est plus question de se faire marcher dessus.
Il faudrait prendre exemple sur Toronto justement, qui s’est beaucoup amélioré et en très peu de temps. DeRozan a d’ailleurs été très bon avec une explosion dans le 3ème quart-temps, qui lui a permis d’atteindre et de dépasser la fameuse barre des 12 000 points en carrière. Il ne fut pas le seul à marquer l’histoire de la franchise, puisque Dwane Casey devient le coach le plus victorieux de l’histoire de la franchise. Une stat qui fait mal au cœur.
La saison de Sacramento est déjà foutue en l’air mais au niveau moral, il faut que cette équipe engrange les victoires car au final, rien ne change année après année !
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods
