Danny Green explique la différence entre le LeBron 2009 et la version 2020 : « Maintenant, il rend le jeu plus facile en impliquant tout le monde »

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Coéquipier de LeBron James pour la deuxième fois de sa carrière, Danny Green s’est longuement entretenu sur l’influence gigantesque du quadruple MVP au sein du vestiaire Angelenos.

Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais Danny Green a bel et bien partagé la tunique des Cavs avec LeBron James. C’était en 2009, lors de la dernière saison du King » avant d’emmener ses talents à South Beach », que l’ancien sniper des Spurs et des Raptors fut drafté par la franchise de l’Ohio. Bon, il faut dire que l’implication de Green dans l’équipe était famélique, seulement 2 points de moyenne, mais il a appris à connaître un LeBron plus jeune.

Cette fois-ci, Danny Green épaule parfaitement LeBron James en jouant un rôle essentiel chez les Lakers. Spécialiste du tir longue distance, énorme défenseur extérieur et doté d’une forte expérience, il est le coéquipier modèle pour James. Pour ESPN, Green a d’ailleurs évoqué l’évolution de son leader et les différence qui symbolise les deux versions qu’il a connu de lui :

« Il continue à jouer comme il le faisait en 2009. Évidemment, il est juste plus mature. Ses enfants sont plus grands. Il a appris comment gagner. Il a changé d’équipes etgagné trois titres depuis. A l’époque, il était vocal, mais pas autant qu’aujourd’hui. Son QI Basket était déjà exceptionnel mais il l’est davantage aujourd’hui. Il sait désormais comment placer les personnes autour de lui pour les rendre efficaces et important.

Donc il rend le jeu plus facile. Je pense qu’il le faisait déjà d’une certaine manière en 2009, mais ce n’était peut-être pas l’objectif. C’était la version de lui qui était tellement forte et qui jouait juste au basket. Maintenant, il rend le jeu plus facile mais en impliquant chaque personne et les mettant en position idéale pour gagner. »

En 2009, LeBron venait de gagner son deuxième trophée de MVP d’affilée en affichant des moyenne de 29.7 points, 7.3 rebonds et 8.6 passes décisives. Avant l’interruption de la saison, il affichait des moyennes similaires mais en étant plus impliqué à la création puisqu’il est le meilleur passeur de la ligue avec presque 11 assists. Le plus fou c’est qu’après 10 ans, il est encore et toujours dans la course au trophée de MVP.