Si les Lakers espéraient attirer Kawhi Leonard cet été, ils ont tout de même réussi à signer Danny Green. Cinq mois plus tard l’arrière remplit le même rôle qu’il avait aux Spurs ou aux Raptors, celui de filocher à 3-points et défendre dur.
Cette saison Danny Green est un peu en dessous de ses moyennes en carrière en attaque, mais il reste un sniper craint et respecté avec 8.7 points à 37.7% d’adresse à 3-points. En défense son apport est difficilement quantifiable, mais pour les amateurs de statistiques Danny Green a réussi à limiter Devin Booker à 2/11 au tir lors de leur dernier affrontement. Un joli exploit face à l’un des meilleurs arrières scoreurs de la NBA et ce dernier a eu quelques bons mots à son attention, même s’il a aussi tenu à souligner la défense intérieure des Lakers : » Green est un vétéran qui fait toujours du bon boulot. J’ai beaucoup de respect pour lui, il joue dur. Mais les Lakers sont difficiles à jouer en raison de leur grande taille dans la raquette. «
Avec Anthony Davis et LeBron James qui se chargent de l’animation offensive et du scoring, Danny Green n’a pas besoin de se déployer en attaque, se contentant de prendre les tirs extérieurs qui viennent à lui. Ce qui lui laisse l’énergie nécessaire pour défendre efficacement et l’arrière se fait un malin plaisir à jouer les pestiférés de ce côté du terrain : » J’essaie d’être une nuisance, de perturber le rythme et le jeu de mon adversaire. Je fais de mon mieux « . Effectivement, face à Booker on a pu le voir orienter son adversaire sur sa mauvaise main en pénétration et en essayant de constamment rester devant lui en défense, un effort qu’a souligné Frank Vogel.
Acharné sur l’homme, l’arrière des Lakers ne recule devant aucune mission offensive, au contraire. Selon AD, c’est même un défi personnel qu’il se lance tous les soirs d’éteindre le meilleur extérieur adverse. Mission réussie donc pour Danny Green, et on attend déjà de le voir encore monter en intensité comme à son habitude lors des playoffs.