C’était le gros match attendu de la soirée, opposants deux des plus grosses équipes de ce début de saison et deux candidats MVP. Niveau scénario, difficile de faire mieux.
En antenne nationale, les deux équipes se devaient de montrer leur meilleur visage. Car ça n’allait pas être le cas des arbitres, puisque l’un des leurs était blessé. Les Rockets commencent fort, avec un James Harden des grands soirs. Quand il ne sert pas les intérieurs sur pick and roll, le joueur mystifie Al Horford quand les Celtics décident de switcher. La partie semble être à sens unique, d’autant que Houston va prendre 26 points d’avance et que dans le seul 1er quart-temps, Boston n’inscrira que 12 petits points… Boston ne veut pas abdiquer et montre un tout autre visage à la mi-temps. Des bombes à 3 points, un Kyrie Irving retrouvé et surtout les Rockets qui bombardent en ratant leur cible à chaque fois ou presque. James Harden tentera bien de les repousser par deux fois à 3 points en fin de match, les Celtics ont les crocs. Puis vient les 10 dernières secondes qui seront totalement WTF. James Harden perd deux ballons sur deux passages en force pendant que Tatum et Horford s’occupent de plier le match. En l’espace de quelques minutes, Houston a perdu une avance de 26 points…
C’est un beau come-back, il n’y a rien à dire là-dessus. On peut aussi parler de choke de la part des Rockets mais le problème est bien plus profond. Mike D’Antoni peut dire que c’est un match exception qui confirme la règle ou alors il peut se regarder dans la glace et se remettre en question. En début de rencontre, les Rockets jouent leur jeu à base de un contre un et de 3 points, avec James Harden en chef d’orchestre. Par la suite, cette technique ne marche plus par manque d’adresse et sans Chris Paul, on sent beaucoup le manque de variété et surtout de leadership…
Côté Boston, c’est clairement une victoire référence. La défense est ok, pour l’attaque il y avait encore des doutes. Pas vraiment en forme en ce moment, l’attaque n’était pas non plus flamboyante, comme depuis le début de saison. La défense leur a donné de l’énergie, à l’image de Marcus Smart et c’est à partir de ce moment là qu’ils ont pu se libérer offensivement. 61 points en une mi-temps pour Boston, ce n’est pas si mal…
Houston devrait s’en souvenir de celle-là et qu’elle fait mal au crane. Les vieux souvenirs remontent et on a bien peur que ça se reproduise en playoffs !
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