Sans faire de bruit, Collin Sexton affole les compteurs. Cette saison, il tourne à plus de 19 points par match. En ce mois de janvier c’est encore mieux avec plus de 21 points en moyenne. 9 matchs sur 15 à au moins 20 points ! Le jeune meneur de Cleveland a toujours les mêmes lacunes mais il progresse à son rythme, malgré qu’il semble avoir trop de responsabilités. Le meneur sait se jouer de la défense, son agressivité a été efficace vers le cercle en ce lundi soir et surtout il n’a cessé d’agresser encore et encore. Sauf que le héros de la première mi-temps se nommait Kevin Love. L’ailier est on fire avec 6 paniers à 3 points durant cette période et Detroit n’arrive pas à ressortir sur le joueur All-Star complètement en feu. Bien entendu, il atteindra la barre des 20 points, tous inscrits en première mi-temps. Les Pistons ont du mal et lorsque Reggie Jackson drive cette équipe, ce n’est pas la même qu’avec Derrick Rose. Aucune attaque personnelle dans cette petite analyse mais un constat qu’il ne connait pas vraiment ses coéquipiers. Lorsqu’on voit les foirages en contre attaque, notamment avec Sekou, ça en dit long sur l’osmose sur le terrain.
Detroit est pourtant dans le match en revenant dans le vestiaire mais le 3ème quart-temps sera déjà un peu le début de la fin. Pour la petite ironie, Kevin Love n’a pas tenté le moindre shoot en seconde mi-temps, ce qui peut paraître insensé. Pendant que Garland est encore en plein rookie wall (3/10), le « duo » Thomspon – Sexton régale et les Pistons se font exploser. Même l’apport du banc est intéressant à Cleveland. McKinnie apporte 15 unités et Nance Jr 10 points. Ce dernier avait sans doute la tête ailleurs, lui qui était en larmes en début de match quand les deux équipes ont fait exprès de perdre le ballon pour rendre hommage à Kobe lors des 8 et 24 secondes violation. Cleveland a surtout créé son succès en étant dominant dans la raquette et ne comptez pas sur Andre Drummond (15 points et 8 rebonds) pour venir défendre la peinture. Detroit n’avait pas avec ses armes habituelles. Outre le meilleur joueur Derrick Rose, Tony Snell n’était pas présent et bien sûr Luke Kennard.
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