Chris Bosh est une légende du Miami Heat mais tout ne fut pas si facile pour signer en floride. Aux grands maux les grands remèdes, Pat Riley a sorti l’artillerie lourde pour faire signer Chris Bosh.
L’ancien Raptor vit une carrière moribonde de 2003 à 2010. Il fut All-Star plusieurs fois mais que ce soit contre Dwight Howard avec le Magic ou le « big 3 » des Nets, les Raptors se font éjecter dès le 1er retour des playoffs à chaque fois. Quand ce n’est pas le cas, Toronto ne se qualifie même pas pour les playoffs et très logiquement, le texan a des envies d’ailleurs et gagner le titre. Pire encore, des joueurs du vestiaire pense qu’il n’est pas un leader. En sortant de l’été 2010, une chose est sure, il veut signer avec D-Wade, peu importe où. La piste la plus chaude se nomme Chicago et la franchise le dit haut et fort, former un duo entre les deux stars. Cependant, les deux amis veulent gagner le titre et deux stars c’est moins que trois. Miami semble l’endroit parfait. Avant ça, il faut convaincre Chris Bosh et Pat Riley a eu sa petite idée sur la question :
« Oh yeah, Pat a ramené ses bagues. Ca ressemblait à un sac de bagues. Il a mis ça là, BOOM. Il avait parlé. Quand l’entretien s’est terminée, Pat m’a donné une bague du titre de 2006.
Je ne lui ai toujours pas rendu. Je suis même pas sûr qu’il s’en souvienne. Je pense qu’une fois je l’ai mentionné « Yo, tu ne veux pas que je te rende la bague ? Et il a dit « De quoi tu parles ? » Et je suis passé à autre chose. » Chris Bosh
A l’heure qu’il est, peut être qu’elle est au doigt de sa femme Adrienne ou à ceux de ses enfants. En tout cas, l’anecdote est pour le moins drôle mais aussi importante. Pat Riley a sûrement donné cette bague, en symbole de confiance et Chris Bosh lui a bien rendu en ramenant deux titres. Toujours lors de cet entretien, le parrain du Heat a déclaré à son futur intérieur, qu’il pourrait le signer en plus de Wade et Lebron. Le reste appartient à l’histoire. Plus que d’être un All-Star dans l’équipe, Bosh a eu un rôle important dans la quête des titres. A l’image d’un Ray Allen à Boston, il a sacrifié son jeu, scorant moins, pour faire briller ses deux compères, tout en faisant le sale boulot.