Les Wizards sont toujours dans l’incertitude pour l’avenir. Bradley Beal n’a pas prolongé mais continue de proclamer son amour à son équipe et à sa franchise. Et quand on a « sa » franchise, on ne veut pas la laisser.
C’est la grande question à Washington : que va faire Bradley Beal ? Dans la dernière année de son contrat, l’arrière des Wizards dispose toujours d’une player option mais il est bel et bien possible qu’il soit agent libre cet été. Cependant, la franchise de la capitale a déjà offert une prolongation de 181 millions de dollars à son franchise player. Une offre refusée par le joueur. La raison ? Même si le Real Deal veut rester à la maison, il sera éligible à une prolongation de 241 millions de dollars. Comme la thune ça passionne toujours, Beal préfère attendre. Le temps de patienter, il a tenu à mettre au clair les choses : son ambition n’est pas de former une superteam en rejoignant l’équipe d’une autre star.
« Honnêtement, c’est énorme de réaliser qu’une franchise est prête à construire autour de vous. Ce n’est pas toujours comme ça partout. Si je vais ailleurs, on ne construira pas autour de moi. Ils bâtiront autour de ce qu’ils ont déjà. Il n’y a absolument rien de mal à cela, mais si j’ai la chance de créer ma propre legacy et de le faire avec l’équipe qui m’a drafté, alors pourquoi ne pas essayer ? Si ça marche, ça marche, si ça ne marche pas, je peux dire « au moins j’ai essayé. » C’est ma bénédiction et ma malédiction, ma loyauté. Nous sommes en transition, nous allons dans la bonne direction, mais nous avons encore beaucoup d’améliorations à apporter. »
La fidélité se fait rare en NBA. Voir Bradley Beal tenter le pari d’amener ses Wizards au sommet fait rêver. Seulement est-ce un projet réalisable ? Comme il le précise, il attend encore de voir si son équipe peut progresser actuellement ou si le management est capable de faire des mouvements. La superstar évolue avec des jeunes qui sont encore en train d’évoluer à l’image d’un Kyle Kuzma. Dans l’autre sens, Russell Westbrook et John Wall sont les deux seuls joueurs à un niveau All-Star à avoir épaulé Beal. Il s’agit donc de deux meneurs à qui il fallait partager la gonfle. Autrement dit, BB, qui est testé à la mène ces derniers temps, n’a jamais évolué avec un forward ou un center de prestige à ses côtés. Peut-être ce qu’il attend avant d’officialiser sa prolongation à Washington.