Qui peut détester Bradley Beal sérieusement ? Le joueur fait partie de cette trempe de gars beaucoup trop aimables de par leur gentillesse, leur élégance et leur classe sur et en dehors des terrains. Et l’arrière l’a une nouvelle fois montré en fin de saison.
Les Wizards ont été horribles au possible la saison dernière, mais s’il y en a bien un qui était tout beau à côté de ce désastre, c’est bien l’élégance et la classe de Bradley Beal. Comme le rapporte son coach, Scott Brooks, l’arrière voulait montrer l’exemple.
Nous n’allons nulle part à la fin de saison. Et j’ai dit ‘Brad, tu sais quoi, j’apprécie ce que tu m’a donné pendant ces deux dernières années. Et cette année, nous ne faisons pas les playoffs, nous sommes out. Tu veux te détendre et prendre du repos sur les dernières semaines ? Et il a dit ‘Tu sais quoi, j’ai signé pour être le leader de cette équipe et le faire chaque soir’. Et il voulait le faire, il voulait jouer tous les matchs, et c’est pourquoi il a joué les deux années de suite.
Car effectivement, les soucis de blessures de Bradley Beal, c’est du passé. Ça fait désormais deux ans que le panda joue la saison en intégralité. C’est tellement rare de voir dans l’histoire un compétiteur aussi silencieux, une rage de vaincre aussi discrète.
Bradley Beal peut tranquillement profiter de son prime. Depuis la blessure de John Wall (et même avant), l’arrière de Washington est devenu un joueur complet, un leader par l’exemple, un leader portant son équipe… et si le meneur avait été absent toute la saison, les Wizards auraient pu faire les playoffs, vu comment la franchise était sur une pente ascendante lorsque Bradley Beal est devenu le « seul » franchise player.
Actuellement, le panda est en pleine réflexion concernant une éventuelle prolongation de contrat. Washington lui a proposé le pactole (111 millions de dollars sur trois ans) et la réponse n’a toujours pas été donnée même si les indices et les rumeurs vont vers un refus de cette extension.