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Les Sixers continuent leur début de saison galère…

Source photo : Clutchpoints

Après une défaite face aux Celtics pour démarrer la saison NBA et un match bien vilain face aux Bucks, les Sixers avaient à cœur de se rattraper dès le Game 3. Ca tombait plutôt bien puisque leur adversaire du soir n’était autre que les San Antonio Spurs, attendus cette saison pour gentiment tanker en vue de récupérer Victor Wembanyama à la prochaine draft.

Malgré les deux revers de la franchise de Philly, James Harden n’avait pas grand chose à se reprocher. Précis au shoot extérieur comme à mi-distance, il était le seul à créer efficacement des tirs ouvert pour ses coéquipiers, et le barbu nous rappelait furieusement le Harden d’il y a quelques saisons. Malheureusement cette nuit il a été en grande difficulté au shoot (4/18 dont 1/6 à 3-points), alors que Joel Embiid connaissait une tendance inverse. Catastrophique face aux Bucks avec aucun point inscrit en seconde période et plus de temps passé au sol à protester contre les arbitres qu’à jouer au basket, il a enfin lancé sa saison. Energique dans la raquette, le pivot (40 points,13 rebonds et 2 contres) a fait parler sa puissance au poste au lieu de passer son temps au large, bien aidé par Tyrese Maxey (25 points à 44% au tir).

Malheureusement au basket avoir un cinq majeur performant ne suffit pas, et au jeu de « qui a le banc le plus solide » ce sont les Spurs d’un Doug McDermott en feu qui l’ont emporté (4/5 du parking). En face, Doc Rivers restait sans solutions pendant que Montrezl Harrell et De’Anthony Melton traversaient la rencontre tels deux fantômes. Devin Vassell et Keldon Johndon n’avaient plus qu’à appuyer sur l’accélérateur au retour des vestiaires et c’est logiquement que leur équipe l’emportait en proposant un meilleur basket.

https://www.youtube.com/watch?v=k3WysssGAcM

Trois matchs, trois défaites et autant de raisons de s’inquiéter du côté des Sixers. Certes, ce ne serait pas la première fois qu’une équipe commence mal sa saison avant de devenir un rouleau compresseur (coucou les Celtics de l’an dernier), mais il va falloir que Doc Rivers insuffle un peu plus d’idées tant le jeu de son équipe est sans surprises. Une mission trop compliquée pour le doc ? La fanbase de Philadelphie hurle déjà oui, à lui de les faire mentir lors de la réception des Pacers dans deux jours.

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