Le principal sujet de la conférence de presse de Ben Simmons a logiquement été la santé mentale. Le nouveau joueur de Brooklyn a évoqué les Sixers mais surtout comment il se sentait et comprend tous les commentaires désobligeants qui lui ont été adressés.
20 juin 2021, Well Fargo Center, Ben Simmons ne le sait pas encore, mais il jouera son dernier match en carrière chez les Sixers. On doute qu’après son départ, il souhaite revenir. Simmons avait terminé à 5 petits points dans ce fameux match 7. 8 mois plus tard, le voilà dans une nouvelle équipe. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis et l’australien s’est expliqué sur ce qu’il a traversé ces derniers mois. Les temps ont été durs et Ben Simmons a pris du recul sur ce qui s’est passé et n’en veut ni aux fans, ni aux Sixers, ni au front office, au contraire, il a parlé à Doc Rivers, Elton Brand, Tobias Harris et Josh Harris : « Ça n’a rien à voir avec le coach ou les fans. Ces problèmes de santé mentale sont présents depuis bien avant cette série et j’ai encore des soucis avec ça. Personne ne savait vraiment ce qui se passait dans ma tête ces 6 derniers mois donc je ne peux en vouloir à qui que ce soit. Je n’ai rien contre personne. »
Ben Simmons n’en veut donc à personne et une telle sortie permettra d’avancer mais pour passer à autre chose, il faudra attendre le premier match à Philadelphie. Le Net a déclaré qu’il y avait une possibilité pour qu’il joue cette rencontre importante, le match aura lieu dans un mois. Pour l’instant, aucune date a été annoncée mais assure que ce sera une décision commune. En conférence de presse, il assume volontiers qu’il n’était plus lui même ces derniers mois. Quand on lui demande comment il ressent les gens qui se moquent de lui concernant sa santé mentale, il réagit avec ironie : «Ces gens devraient être contents de me voir sourire. Je suis passé par des moments sombres ces six derniers mois. » Information à noter, l’ancienne star des Sixers n’a pas parlé avec Joel Embiid. Pour terminer, il a ajouté que les Nets allaient devenir effrayants. C’est aussi ce qu’avait dit James Harden durant l’intersaison.