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Ben Simmons injouable pour sa première : les Sixers explosent le Heat !

Source photo : NBC Sports
On peur dire qu’on l’attendait ce Game 1 entre Philly et Miami ! Dans un Wells Fargo Center bouillant, les Sixers ont montré à tout le monde que jeune ou non, leur équipe n’était pas là pour trembler face à l’évènement.

Le large écart final pourrait faire croire qu’il n’y a jamais eu match entre les deux formations mais ce serait une erreur. C’est bien le Heat qui menait au score à la pause avant de se faire écraser. Probable futur rookie de l’année, on était tous curieux de voir le premier matchs en playoffs de Ben Simmons. Il a d’abord manqué 3 tirs, laissant craindre un peu de fébrilité. Enfin, pendant 2 minutes… Il s’est vite remis dans son match pour donner de bons ballons à ses coéquipiers, comme Marco Belinelli. Les 3 points ont commencé à pleuvoir et Philly a pu créer le premier écart du match : 17-12. Temps-mort immédiat de Spoelstra qui ramènera ses joueurs sur le bon chemin. En l’absence de Joel Embiid, le Heat va appuyer sur la raquette des Sixers à l’aide de James Johnson et Kelly Olynyk. Le début d’un énorme coup de chaud pour Miami, qui va infliger un violent 18-3 à Philly et compter 12 points d’avance peu avant la fin du premier acte.

Dans le second quart-temps, Miami va rentrer un tir à 3 points puis… prendre l’eau. Oui, les Sixers vont rentrer de nombreux tirs consécutifs. Parfois en échec au tir, Ben Simmons se fraie des chemins au cercle et distribue des caviars à Robert Covington ou Ersan Ilyasova. Goran Dragic est transparent dans cette rencontre, totalement effacé par le rookie des Sixers. Heureusement, Wade inscrit 7 points en sortie de banc pour aider James Johnson au scoring, permettant même au Heat de repasser devant au tableau d’affichage. Ce dernier rentrera d’ailleurs 2 tirs à 3 points pour sceller la mi-temps : 60-56 pour le Heat.

Ah on s’attendait à ce que ce match reste serré et plein de suspense. Mais visiblement à Philadelphie, le suspense on n’aime pas trop ça… Dès leur retour sur le terrain, ils vont totalement écraser le Heat… Ilyasova (17 points) fait vraiment le taff en l’absence d’Embiid et inscrits 5 points à la suite. Simmons sert Redick à 3 points puis s’offre un layup facile dans la foulée : +3 Philly !Evidemment, Erik Spoelstra prendra un temps-mort. Sauf que contrairement à la première mi-temps, son équipe n’arrivera pas à inverser la tendance. Miami va passer 5 interminables minutes sans rentrer le moindre tir. Les locaux entament un long run de 23-4, creusant l’écart. Et les 4 points inscrits par le Heat sur la période sont sur des lancers-francs.

Un peu léger en première période, Dario Saric durcit vraiment le ton et se bât sans relâche dans les deux raquettes. Une attitude qui fait kiffer le public et qui entraîne les autres avec lui. Olynyk est le seul Floridien à tenir tête, avec quelques tirs à distance. Mais Marco Belinelli lui répond à chaque fois, rapidement suivi par Markelle Fultz. Le rookie va enchaîner différents dribbles et faire danser  Justise Winslow avant de marquer : 90-78 pour Philadelphie.

12 points. On a vu bien souvent des écarts plus grands se faire rattraper en un quart-temps de playoffs. Sauf que pour faire un comeback, il faut avoir du mordant, et en cette seconde en n’en voit aucun chez le Heat. Personne ne s’est dit qu’on n’a pas encore évoqué Hassan Whiteside ? Il n’a obtenu que 12 minutes de temps de jeu. Peu mais suffisant pour montrer qu’il n’était pas capable ce soir d’aider les siens : 2 points et 6 rebonds… Ca fait tâche quand on a récemment critiqué son coach et que le meilleur joueur adverse est absent.

Dans le dernier quart-temps, JJ Redick (28 points) et Marco Belinelli (25 points) ont été intenables avec notamment 13 unités sur la période pour Redick. Olynyk a bien essayé de résister, mais à chaque fois, l’Italien lui répondait d’une bombe du parking. Le Heat a fait le choix d’envoyer de nombreuses fois Ben Simmons sur la ligne des lancers, mais l’Australien était un réussite ce soir : 7/10. Inconvénient de ce trap, Olynyk est arrivé assez vite à 5 fautes personnelles.Dario Saric a également pris feu, arrivant tranquillement à 20 unités au compteur. L’écart dépasse les +25, mais Belinelli décide de faire lever une nouvelle fois le public avec 2 tirs improbables rentrés consécutivement. Même en parfait déséquilibre, il fait ficelle, symbole de l’insolente adresse des Sixers ce soir : 18/28 à 3 points ! Ben Simmons lui, passe à un rebond du triple-double : 17 points, 9 rebonds, 14 passes… Sympa la découverte des playoffs !

Le score final est lourd mais logique : 130-103. Les Sixers n’ont jamais tremblé. On ne tirera pas de conclusions hâtives d’un unique match, mais quand on sait qu’il manquait le pivot Camerounais à cette équipe… Il va falloir montrer une meilleure intensité sur 48 minutes du côté de Miami ! Lourd avertissement ce soir, espérons que le message sera passé pour le Game 2.
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