25 septembre 2000. Une date clé dans la vie de Paul Pierce. Le jeune homme va se poignarder dans un club de Boston et sa vie ne sera plus jamais comme avant. Après avoir été emmené à l’hopital, il survit à 11 couteaux, au dos, au coup, au visage. Les anges étaient avec lui à ce moment précis et heureusement car jamais la terre entière aurait pu connaître le joueur merveilleux qu’il allait devenir. Quelques semaines plus tard, il décide de retourner à l’entraînement car il a trop peur, peur que ça recommence à nouveau. La paranoïa l’envahit à tel point que des policiers resteront plus de deux mois devant chez lui, 24 heures sur 24. Il ne veut plus quitter l’entraînement car ça équivaut à côtoyer le monde réel, il raconte :
« Les gens ne le savent pas mais j’avais un flingue pendant 2 ans après ça. J’étais tellement parano. Je le gardais dans la voiture, je le gardais sur moi. J’étais tellement paranoïaque après ça. Je ne pouvais pas être dans une foule. »
Paul Pierce rajoute même en avoir perdu le sommeil. Les policiers autour de sa maison ne changeront rien, il n’y arrive plus, plus avoir une existence normale. Au final, il mettra des années à réussir à battre cette anxiété. Cela montre que même s’il a beau joué les plus grands bad boys du monde, tout le monde peut souffrir de ce genre de trouble mental. Ce qui l’ai aidé plus que tout, c’est de se confier à ses proches. Il regrette même de ne l’avoir pas fait plus tôt. Même si son équipe n’est pas au top durant cette année là, il score plus de 25 points par match et cela restera l’une de ses plus belles saisons en carrière. Aujourd’hui, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et même s’il raconte un tas de conneries, on aime toujours autant le personnage et son franc parler.
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