Les Rockets jouent le titre, c’est en tout ce qu’a annoncé Stephen Silas qui connait trop bien le métier pour que Houston ne soit qu’une équipe en mode figuration, comme ça a été le cas cette saison.
La franchise préférée de Travis Scott a déçu, c’est un fait. Brodie devait apporter quelque chose en plus et ça n’a pas été le cas. Lui et James n’ont pas réussi à être performants ensemble. Résultats des courses ? Une élimination sévère au second tour des playoffs. Leur nouveau coach Stephen Silas, sait que sa mission est audacieuse, lui qui a observé son père depuis de nombreuses années : Paul Silas. Il suit les traces de son papa qui l’avait engagé chez les Hornets pour son premier poste (coach assistant). Après avoir été introduit par la presse, Stephen Silas assure que c’est grâce à son père qu’il est dans cette position et qu’il a attendu cette opportunité toute sa vie. Dans les vestiaires depuis son plus jeune âge (son père est 3x champion NBA à la fin des années 70), il est persuadé que tous ces moments lui ont permis d’acquérir une expérience précieuse.
L’homme de 44 ans a une belle expérience dans de nombreuses franchises dont la dernière à Dallas. Il était responsable de l’attaque, Rick Carlisle a toujours pu compter sur lui et on l’a bien vu cette saison. Les Mavs étaient l’équipe la plus prolifique de la saison. Stephen Silas a annoncé qu’il y aurait de nombreux changements à Houston. L’équipe étant trop prévisible, il veut que le small-ball soit beaucoup moins présent, pour que l’attaque soit aussi variée que possible. Un projet ambitieux quand on sait qu’il est difficile de changer l’habitude des joueurs et d’un collectif, quand elle n’a connu que ça ou presque :
« Je suis un entraîneur gagnant-maintenant. Donc, ne pas avoir à faire face à la construction [d’une équipe] et à tout ce genre de choses, penser tout de suite au championnat est excitant pour moi et je me suis préparé et je suis prêt pour cela. »