La WNBA va perdre 40 millions de dollars sur la saison, selon le New York Post. Un déficit stratosphérique malgré une saison historique, sans doute la meilleure de l’histoire à tout point de vue.
« La WNBA ne fait pas d’argent », « personne ne regarde ». Voilà le genre de commentaires visibles sur les réseaux sociaux et pourtant, la ligue féminine n’a jamais été aussi populaire ces dernières années, avant de subir une explosion médiatique. Merci à la nouvelle génération emmenée par Rickea Jackson, Caitlin Clark, Cameron Brink ou encore Angel Reese.
La saison 2024 a été une réussite à tout point de vue et le premier match de l’année allait annoncer la couleur. L’opening night (match d’ouverture) de la saison de New-York a rapporté plus de 2 millions de dollars. Les produits dérivés ont augmenté de 756%, les abonnements au League pass de 335% et l’affluence dans les stades sont en hausse de presque 50%. L’effet Caitlin Clark est réel puisque la joueuse a permis de dépasser la présence des fans à la Gainbridge Fieldhouse de la saison 2023 de l’Indiana Fever… en seulement 5 matchs ! Imaginez du peu avec, s’il vous plait, une hausse des prix des tickets. De plus, certaines équipes ont joué dans des stades NBA plus fréquemment et ce fut même une première pour certaines, à l’image de Connecticut qui est allé jouer dans l’antre de Jayson Tatum et Jaylen Brown, au TD Garden.
La question à se poser est la suivante : « où sont passés ces fameux 40 millions de dollars de perte, voire plus ? ». La WNBA mentirait-elle sur ces chiffres, les vols privés, ont-ils été une « sur-dépense » ou encore une NBA trop présente dans le schéma puisqu’elle est propriétaire à 40% de la WNBA (exemple : les joueuses WNBA ne touchent que 10% des revenus générés par la NBA). Tant de questions sans réponse pour le moment…