Si une grande partie des joueurs NBA admettent leur infériorité vis à vis de leurs rivaux, c’est tout sauf le cas de Clyde Drexler envers Michael Jordan. Des décennies plus tard, le joueur ne lâche pas l’affaire.
Cela peut paraître fou mais l’histoire est bien vraie. Clyde a toujours été un joueur incroyable sauf qu’il n’a jamais été un niveau de MJ. Sa meilleure saison au scoring ? 27 points par match. Si on excepte sa saison où il s’est cassé le pied, Jordan n’a jamais eu une moyenne aussi basse avec les Bulls, sans parler que MJ lui était nettement supérieur en défense. Quand les deux hommes se sont affrontés en finale 1992, le numéro 22 de Portland a fini à 24.8 points contre… 35.8 points de la part de Mike et une finale remportée 4 à 2. On ne partira pas sur un comparatif car la différence est drastique. Alors quand un journaliste lui pose une question, la bête est énervée :
« J’ai toujours eu l’impression qu’il n’y avait personne de meilleur si je jouais comme j’aurais dû jouer », a ajouté Drexler. «J’ai l’impression que je peux rivaliser avec n’importe qui. »
The Glide va même plus loin. Si Jordan avait de telles moyennes, c’est uniquement car il prenait 35 shoots, et non 20 comme lui. Pas timide, la légende de Houston assure que personne ne pouvait défendre sur lui, et qu’il pouvait éteindre n’importe qui. Ancien coéquipier de Michael Jordan, Craig Hodges prend la défense de l’actuel commentateur des Rockets. Pour lui, tout est histoire de Marketing mais assurait que les deux hommes avaient le même talent. Il rapporte même lors d’une conversation qu’il a eu avec 4 personnes, dont Jordan lui même, qui déclarait ceci :
« Clyde Drexler est aussi bon que moi. Il ne sait juste pas comment jouer. Tu me suis ? Et nous parlons pas de basket ? »
On ne connait pas la timeline de cette discussion mais à l’heure d’aujourd’hui, il n’y pas de discussion. Michael Jordan a gagné ses titres en étant le meilleur joueur du monde. Clyde Drexler a dû rejoindre le meilleur joueur du monde pour gagner. On dit merci Hakeem Olajuwon mais cela n’enlève en rien le talent immense du dunkeur fou.