Dans une victoire difficilement arrachée, les Lakers ont pu compter sur un LeBron James en mode domination totale. À 37 ans, voir le King devoir s’employer de la sorte pour grapiller une victoire est un parfait reflet du fiasco de cette saison. Le temps file et devient encore plus précieux pour celui qui chasse le fameux fantôme à Chicago.
La nuit dernière, les Lakers, 9ème à l’Ouest, accueillaient les Warriors dauphin derrière les Suns. Dans une affiche qui promettait bien plus en début de saison, le match-up opposant Stephen Curry à LeBron James restait néanmoins suffisant pour attiser de l’intérêt et rappeler les bons temps de la rivalité Warriors-Cavs. Résultat des cours, les Angelinos remportent ce duel californien 124 à 116 après avoir concédé un déficit de 14 points. Par quel miracle des Lakers aussi peu inspirés en ce moment ont-ils pu renverser le match si bien détenu dans les mains des Warriors. ? LeBron Raymone James. Jugez en la ligne statistique : 56 points à 19/31 dont 6/11 from downtown, 10 rebonds et 3 petites passes. Avec une telle performance, l’enfant d’Akron rejoint un cercle très fermé de légendes ayant enregistré une performance de minimum 50 points à plus de 37 ans : Michael Jordan, Kobe Bryant et… Jamal Crawford. Devant un public conquis et ébahi face à tant de greatness, LeBron rappelle encore une fois à quel point il reste un des meilleurs scoreurs de l’histoire de ce sport. Avec 29.4 points par match, il seconde de près Joel Embiid (29.7) dans la course au de scoreur le plus prolifique de cette saison. Interrogé sur sa performance, l’intéressé n’a pas manqué de se lancer ses propres fleurs, comme à son accoutumée. #WashedKing #StriveFroGreatness #KidFromAkron
Tu dois être capable de t’adapter, mec. Et si tu ne peux pas avoir un état d’esprit qui se développer sur la façon dont tu peux trouver des moyens de t’améliorer avec l’équipe, alors tu seras laissé derrière. Je ne dis pas que j’ai changé mon jeu de quelque façon que ce soit. J’ai toujours voulu avoir un jeu qui s’adapte à tous les styles de jeu et à toutes les époques. J’ai l’impression que mon jeu s’adapterait à toutes les époques de l’histoire du basket-ball, depuis que le grand James Naismith l’a créé.
Malgré un niveau de MVP affiché, LeBron peine à tirer une équipe en manque cruel de repères et de constance. Avec 28 victoires pour 35 défaites, la franchise pourpre semble bien loin des attentes de début de saison. Tandis qu’il s’agissait de leur première victoire depuis le All-Star Break, LeBron et les siens doivent dorénavant se concentrer sur le play-in pour tenter d’intégrer les joutes printanière et pouvoir, peut-être, se faire sortir, une nouvelle fois, par les Suns. Dans ce marasme et ces perspectives peu reluisantes, les fans présents à la Crypto.com Arena, ou au Staples Center pour les intimes, en ont eu pour leur argent et ont assisté un spectacle de haute volée. Pour le 3ème marqueur le plus prolifique de l’histoire, cette performance avait un gout particulier, surtout pour une équipe et des fans si rarement heureux depuis le début des hostilités en octobre.
Nos gars me suivaient à la sortie du parquet ce soir en allant au vestiaire et ils m’ont demandé : « Ça fait quoi de marquer 56 points ? » a dit James. J’ai répondu : « Pour l’instant, je me fiche des 56 points. Je suis juste heureux que nous ayons gagné ». C’est littéralement la première chose qui m’est venue à l’esprit. Pour nous, obtenir une telle victoire devant nos supporters, ils le méritent. Nous n’avons pas beaucoup joué ces derniers temps, alors c’est bien d’avoir une victoire devant eux.