« Le futur Michael Jordan ». Ils sont tous passés par là de Tracy McGrady, en passant par Allen Iverson, Kobe Bryant, Jerry Stackhouse et bien entendu Vince Carter. Ce dernier l’a très mal vécu car les gens l’empêchaient d’être tout simplement lui.
Vince Carter est le gars cool, souriant, parlant à ses potes sur le terrain mais plus les années passaient, plus les fans ont eu la critique facile, surtout lors de sa première chute, qu’on évoque un peu plus loin dans l’article. Michael Jordan est parti le mois où Vince Carter est arrivé. Il fallait ainsi trouver une superstar pour remplacer Sa Majesté Aérienne. Si les têtes d’affiches ne manquaient pas, le jeu si spectaculaire de Vince Carter a fait de lui le joueur numéro un du pays. Pas le plus fort mais tout simplement le plus populaire et il est automatiquement devenu le chouchou du pays.
Vince vient de north carolina, comme MJ, Vince a gagné le concours de dunks, comme MJ, Vince joue comme MJ et vous comprendrez qu’on peut aller encore très loin… Il n’a pas été le premier « futur Michael Jordan », ni le dernier. Sauf qu’en terme de personnalité, Vinsanity n’était pas comme ça et on peut encore le voir aujourd’hui. Il n’a pas une attitude tueur, ce qu’il ne l’a pas empêché durant toute sa carrière de flinguer ses adversaires :
« Parce que Michael Jordan avait un visage fermé , j’étais supposé avoir un visage fermé. Au début, les critiques m’ont dérangé et me sont restées dans la peau. Pendant un moment, ce n’était pas amusant du tout et je me suis inquiété de ce que les gens disaient – en les écoutant me dire que je devrais être comme ceci ou comme cela. J’ai été clair, je voulais juste être le prochain moi. Je ne voulais pas être le prochain Michael Jordan. C’est le meilleur joueur de l’histoire. Laissez-le être ça. Je vais être MOI. «
Si les blessures ont bousillé sa carrière à Toronto à partir de l’année 2002, la suite « médiatique » fut un véritable cauchemar pour mister Carter. Même s’il est resté populaire, le public qui l’aimait tant, ainsi que les médias se sont en partie retourné contre lui. Du futur Michael Jordan, il est passé au joueur soft, ne jouant pas dur et ne pensant qu’à sa gueule, son égo et sa feuille de statistiques, sans parler des blessures. Au fil du temps, on a vu un Vince Carter changé, avant qu’il retrouve le sourire avec Jason Kidd et les Nets.
A partir de ce moment, tout le monde a compris que Vince ne serait jamais Michael. Plus cool, en paix avec lui même et surtout libéré, Vince pouvait enfin être lui avec New Jersey et avoir quitté Toronto lui a clairement fait du bien, comme un poids qu’il a abandonné et une étiquette de futur Michael Jordan qui fut définitivement abandonnée par la suite !