Annoncé sur le départ avec insistance ces derniers temps, Victor Oladipo a coupé court aux rumeurs et affirmé vouloir se remettre en forme et rester dans l’Indiana pour l’instant. Réalité ou intox ?
Sortant de deux saisons de galère depuis sa grave blessure au genou en janvier 2019, Victor Oladipo ne semble plus aussi à l’aise qu’avant au sein d’un effectif des Pacers d’Indiana dont il était devenu le leader. Longuement éloigné des parquets puis revenu juste avant l’arrêt prématuré de la saison dû au Covid-19, l’arrière de 28 ans n’a pas retrouvé sa place lors des quelques matchs qu’il a pu disputer ces derniers mois.
Un mal-être palpable semble désormais entourer celui qui était le patron incontesté des Pacers depuis la saison 2017-2018. Constamment associé à différentes franchises -dont les New York Knicks- ces derniers mois, Oladipo a vu les rumeurs de départ se multiplier et s’épaissir ces derniers jours. Le journaliste Jared Weiss de The Athletic a en effet relancé les tractations très récemment en évoquant un possible deal avec les Boston Celtics incluant également Myles Turner et amenant Gordon Hayward dans l’Indiana.
Muet depuis plusieurs mois, Oladipo a cependant tenu à balayer les rumeurs lors de son passage sur le live Instagram du rappeur Fat Joe ce mercredi :
« Je suis un Pacer. Je suis un Pacer… Ces rumeurs sur Internet, je ne sais pas d’où elles viennent, je suis juste concentré sur le fait de remettre mon genou en état pour l’année prochaine. »
Juste après avoir confirmé son implication, l’arrière double All-Star a dévoilé son principal objectif, gagner :
« Tous ceux qui me connaissent savent que je ne pense qu’à gagner. J’ai le sentiment que c’est ce qui te définis dans ce jeu. »
Victor Oladipo says he’s ready to start winning some rings pic.twitter.com/li6SH3zjP4
— NBA Central (@TheNBACentral) October 1, 2020
Cette déclaration n’est sans doute pas si anodine que cela lorsqu’on la lie au contexte actuel des Pacers, sweepé 4-0 lors du premier tour des playoffs face au Miami Heat après une reprise déjà très compliquée au sein de la bulle. Une élmination sans briller qui s’inscrit dans la lignée de ces dernières années, Indiana n’ayant toujours pas passé une seule fois le premier tour des playoffs depuis l’arrivée d’Oladipo en 2016. Pour gagner, il faudra donc peut-être exporter ses talents…