
NBA – V.J. Edgecombe n’a pas été drafté, il a survécu à un thriller. Entre workout risqué chez les Sixers, rumeurs de chute et quinze secondes de flou avant l’annonce de son nom, le Bahaméen a vécu sa pré-draft comme un épisode de Black Mirror. Heureusement pour lui (et pour Philly), le scénario s’est bien terminé. Et maintenant, l’arrière de Baylor débarque chez les Sixers avec l’énergie d’un rookie piqué au vif, bien décidé à faire taire les doutes.
Dans un processus pré-draft souvent calibré et balisé, V.J. Edgecombe a joué la carte de l’audace. Alors que d’autres prospects évitaient certains workouts par stratégie, l’arrière originaire des Bahamas a pris le risque de répondre présent à l’invitation de Philadelphie. Une décision audacieuse, motivée par l’envie de grimper dans la Draft, mais qui l’a plongé dans une spirale de doutes.
“J’ai commencé à entendre des bruits, et j’ai flippé : ‘Quoi ? J’étais pourtant sûr d’avoir sorti un bon workout… Mais il y a toujours les gens en coulisses.”
Le genre de “bruits” qui peuvent faire vaciller une confiance, même après une performance solide. Jusqu’à quinze secondes avant l’annonce du pick, V.J. Edgecombe ignorait s’il allait vraiment enfiler le maillot des Sixers.
With the 3rd pick of the NBA Draft, the @sixers select VJ Edgecombe (@vj_edgecombe)!
2025 #NBADraft presented by State Farm LIVE on ABC & ESPN! pic.twitter.com/5kUa5MlLqF
— NBA (@NBA) June 26, 2025
Pendant que V.J. Edgecombe vivait une crise intérieure, Paul George, lui, savait. Invité à parler de son nouveau coéquipier dans son podcast, le vétéran a lâché une info clé.
“V.J. vient bosser chez nous. À la fin de la journée, ils nous ont dit : On sait déjà qui on prend. Et c’était avant même que tout le buzz autour d’Ace Bailey ne parte dans tous les sens. Ils étaient catégoriques : On sait qui on prend, V.J. est notre gars. Super gamin, gros bosseur. Le CV parle, les images confirment.”
Pas de doute du côté de la franchise, qui voyait déjà dans V.J. Edgecombe un élément clé à intégrer autour de Tyrese Maxey et Jared McCain. Un gamin au CV solide, gros bosseur, sans fioriture. Derrière la façade glacée des bureaux de Daryl Morey, c’est bel et bien un coup de cœur sportif et stratégique qui s’est opéré dès le workout terminé.
VJ Edgecombe in his #NBA2KSummerLeague debut:
🔔 15 PTS
🔔 6 REB
🔔 4 AST
🔔 3 STL
🔔 76ers W pic.twitter.com/XxZyMeERaO— NBA (@NBA) July 16, 2025
V.J. Edgecombe n’arrive pas dans une oasis. Entre un Joel Embiid sur courant alternatif côté santé et un Paul George qui empile les minutes sur son passif médical, les Sixers ont besoin de jambes neuves, d’intensité défensive et de fiabilité physique. Ça tombe bien, ce sont les trois cases que coche le rookie de Baylor. Véritable chien de garde sur l’homme, il apporte cette énergie brute qui manquait cruellement sur les lignes extérieures. À défaut d’être une future superstar, V.J. Edgecombe peut devenir un ciment. Et parfois, c’est ce genre de profil qui change le destin d’une équipe.
De la peur du flop à la confirmation éclair, V.J. Edgecombe a vécu son pré-draft comme un thriller Netflix. Maintenant, place au terrain. Et si les blessures s’invitent encore à Philly, il faudra plus qu’un rookie timide pour tenir la baraque.
Luka Doncic affûté comme jamais pour faire taire les critiques
