Un mois. Cela faisait presque un mois que les Bulls n’avaient pas remporté un match de basket puisque leur dernier succès remontait au 27 janvier et une courte victoire face aux Spurs, soit le lendemain de la tragique disparition de Kobe Bryant. Et pour sortir de cette spirale de défaites ils ont pu compter sur Coby White, une nouvelle fois en feu hier soir.
La veille déjà, le rookie des Bulls avait livré sa meilleure prestation en carrière avec 33 points (11/22 au tir), mais son apport n’avait pas suffi à éviter une huitième défaite consécutive aux Bulls. Hier soir, les taureaux accueillaient les Wizards d’un Bradley Beal stratosphérique, avec 53 points inscrits en 39 minutes. Mais l’arrière de Washington a lui aussi l’habitude de sortir d’énormes performances lors de défaites cette saison, et c’est donc Chicago qui s’est imposé 117-126, portés par le duo Zach LaVine-Coby White (32 et 33 points respectivement).
Alors que depuis le début de la saison Coby White a l’habitude de se montrer maladroit au tir (37.3% d’adresse), il semble avoir enfin réglé la mire. Hier soir il a rentré 11 de ses 18 tentatives dont un joli 5/9 à 3-points, inscrivant 33 points pour la seconde fois consécutive. Depuis Michael Jordan, aucun rookie des Bulls n’avait inscrit 30 points deux matchs de suite, pas même Derrick Rose… Un petit exploit qui selon lui (avec humour) viendrait de sa nouvelle coupe de cheveux : » Oui, ça me donne de la force. J’en avais assez de l’afro, ce n’était plus le bon look pour moi, mes cheveux commençaient à être trop longs. Je n’avais pas envie de les couper et j’aime les ondulations. «
Visiblement, Luffy le futur roi des pirates se trompait en vantant les mérites de la coupe afro… Après autant de défaites, cette victoire fera certainement du bien au groupe de Jim Boylen, qui voit leurs anciens rêves de playoffs partir en fumée. Mais ce genre de performances de leur rookie soulève, ou du moins réalimente, une certaine question : « Coby White doit-il intégrer le cinq majeur ? ». Avec Tomas Satoransky qui peine à s’imposer comme LE meneur indiscutable de l’équipe (malgré ses 13 passes hier soir), la question mérite d’être entendue. Le coach lui préfère botter en touche et attendre que ce genre de performances de l’ancien meneur de North Carolina se répète plus souvent avant de déloger son meneur titulaire.