Avec les événements qui sont en train de se produire et une absence de NBA, c’est le bon moment pour se rappeler les meilleurs souvenirs de l’histoire de la ligue. Les plus jeunes apprécieront, les plus anciens valideront.
Aujourd’hui, le jeune Kyrie Irving a 28 ans. Ce n’est pas l’histoire la plus belle qu’on aurait pu écrire pour son anniversaire mais la pause NBA permet aussi de parler de l’homme et non du basketteur. « Uncle Drew » a une relation privilégié avec son père, il le considère comme son meilleur amir. Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas Drederick Irving mais plutôt de Elizabeth Irving. Elizabeth est aussi le 2ème prénom de la fille du dribbleur fou, née en 2015. Sa maman a connu le père de Kyrie à l’université. Le joueur est bon voire même très bon, tout en passant sa licence en économie. Si Boston a une place particulière chez les Irving, c’est bien pour une raison. Le père a failli y jouer… De plus la fameuse université où il a rencontre sa future femme, se nommait Boston College. Puis Kyrie Irving arrive sur cette terre qu’il qualifie de plate, rappelons le tout de même. Mais alors qu’il n’a que 4 ans, un premier drame survient. Elizabeth Irving perd la vie. Elle a la Septicémie, une inflammation du corps causée par une infection. Rien ne peut remplacer une mère, encore plus quand on grandit. Kyrie Irving raconte :
« Même 20 ans plus tard, la douleur est encore vive. Et elle revient à chaque fois depuis des années dès que je remplis un formulaire. Je suis obligé de laisser un blanc à côté de la case ‘numéro de votre mère’. On ne s’y fait jamais vraiment. Mon père a été dévasté, mais il a tout fait pour que ma sœur et moi grandissions normalement. »
Kyrie Irving indique que, tout naturellement, cela a influencé sa vie de manière drastique et une déclaration époque Cavs, avait retenti comme un crève cœur chez les médias à l’époque : « Parfois, on veut avoir ses deux parents à ses côtés mais ça ne marche pas ainsi. » La relation avec son père sera d’autant plus forte. Kyrie Irving n’a pas vraiment de souvenirs de sa mère mais il peut compter sur son papa pour l’aider. Par exemple, alors qu’il n’a que 13 mois, Kyrie dribble avec sa maman pendant les matchs de son père. Il y a aussi les belles histoires que racontait son paternel. Sa femme était une pianiste hors pair avec un sens inouï du détail, pour mémoriser un son et le reproduire. Comment ne pas penser que Kyrie, ne ressemblait pas à sa maman ? Au basket, il est capable de reproduire n’importe quel move, pour mettre le feu à chaque défense NBA. Plus d’une fois, son père lui a dit qu’il ressemblait à sa mère :
« Mon père me l’a dit souvent. Il me rappelle beaucoup que je lui ressemble, mais il fait en sorte que ça ne reste qu’une comparaison. Elle n’est plus avec nous maintenant », mais elle reste dans nos souvenirs. »