Dwyane Wade et Dirk Nowitzki c’est bien beau mais Udonis Haslem dans cette histoire ? L’intérieur du Heat a dit au revoir à Miami. Ce n’est pas un adieu et on devrait le retrouver très vite dans le paysage du Heat.
Il était présent à la draft de 2003, pour le titre de 2006 et lors de la défaite de 2011. Haslem partage ce passé avec Dirk et Dwyane. On peut remercier le numéro 3 de Miami de ses quelques mots doux. Rappelant que Haslem est déjà dans la place avant 2003, ayant fait ses gammes à l’université de Florida. Wade a aussi rendu hommage à Udonis Haslem en parlant de lui comme un guerrier. Un guerrier qui a tout fait pour protéger le numéro 3 et c’est dans ces termes qu’on se souviendra le plus du numéro 40 légendaire. Il est assez triste mais véridique de se dire qu’il va prendre sa retraite dans le plus grand anonymat. Car le personnage avant tout ne parle jamais de lui. Il est avant tout présent pour son équipe, présent pour faire le sale boulot. Présent pour prendre des coups à la place des autres. Présent pour protéger les siens. Et c’est ce qu’on retiendra le plus du discours de Wade : l’amour qu’il a pour son frère comme il l’appelle :
« Ce n’est pas mon ami, ce n’est pas mon coéquipier, c’est mon frère. Pour ce qu’il représente, il vient de Miami, il a fait sa fac à Florida. Il est là depuis 16 ans. On peut pas faire meilleur coéquipier, meilleur compétiteur. Ma carrière ne serait pas celle qu’est sans lui. Il m’a aussi beaucoup protégé. Il a pris beaucoup de coups pour moi. »
Il est marrant de se rappeler que le premier je t’aime qu’il a dit à un mec, c’était à Udonis Haslem. Wade a traversé beaucoup de choses, avec ses soucis personnels, sans oublier ses blessures après l’époque Shaq. Des moments qu’il a surmontés en partie grâce à Haslem. Ce fut un pied total de voir l’intérieur du Heat pouvoir prendre du plaisir. Shooter à 3 points, jouer les picks, aller au alley-oop et tenter son go to move à 4 mètres du cercle. Il est parti dans l’anonymat c’est un fait. Cependant, Wade l’a mis en lumière. Quelques secondes seulement mais suffisant pour comprendre à quel point il aime son pote. Les voir rentrer sur le terrain ensemble et joue à deux pendant presque 10 minutes fut un sacré pied. Dans l’histoire de la NBA, peu de joueurs ont autant représenté son équipe sans être une star. On retiendra surtout ça du bonhomme : être un soldat, être un leader quoi qu’il advienne.