
NBA – Les Pacers sont à une défaite de l’élimination. Et pour ce possible dernier round, leur chef d’orchestre pourrait bien rester cloué au banc. Tyrese Haliburton est blessé, et tout l’Indiana prie pour un mollet qui tienne encore 48 minutes. Même si c’est mal barré.
Sorti diminué du Game 5, Tyrese Haliburton est officiellement incertain pour le match de la survie. L’IRM du meneur est scrutée comme une deadline de trade. Le verdict médical ? Toujours en attente. Rick Carlisle, lui, ne se berce pas d’illusions. Il se prépare à toutes les éventualités. Autrement dit, Indiana doit se préparer à aller à la guerre sans son général. Et pendant ce temps, OKC se frotte déjà les mains.
Veille de match, et Tyrese Haliburton ne se sert quasiment pas de sa jambe pour shooter. Le mollet ne va pas bien… #nbaextra #yescers pic.twitter.com/tnqGCvM25T
— Remi Reverchon (@SoFrenchProd) June 18, 2025
Si Tyrese Haliburton est out, c’est T.J McConnell qui devra monter au front. Et attention, pas juste pour quelques minutes de hustle. Cette fois, il faudra piloter l’attaque pendant de (très) longues séquences. Lui qui avait craqué physiquement en fin de Game 5 devra faire le taf sans filet. Mais on sait qu’il en est capable. Pour preuve dans ces Finals il est un des meilleurs joueurs des Pacers. Mort de faim. Avec Pascal Siakam et Andrew Nembhard en soutien, la mission n’est pas impossible. Juste terriblement compliquée.
Tyrese Haliburton sur le Game 6 :
« Je suis un compétiteur. J’ai envie de jouer. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour pouvoir jouer. » 🗣️pic.twitter.com/x8nIi551FY
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) June 18, 2025
OKC a l’avantage, la dynamique, la jeunesse mais ces Pacers ont prouvé une chose durant ces Playoffs. Il ne faut pas les enterrer deux fois. Même à 60%, même sans Tyrese Haliburton, ils trouvent toujours un moyen d’exister. Le coach le sait.
« On va devoir être prêts, peu importe le cinq qui démarre. »
Une déclaration pleine de tension et d’espoir.
La présence du meneur reste en suspens, mais les Pacers, eux, n’ont pas le choix : il faut se battre, peu importe les cartes. Et si la série doit se terminer, autant que ce soit avec panache. Allez, un mollet peut bien tenir pour la postérité.
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