Dans cette cuvée de rookie 2018, Trae Young et Luka Doncic sont deux des noms qui ressortent le plus. S’il est encore tôt pour choisir un rookie de l’année, beaucoup aiment se lancer dans le jeu des comparaisons.
Il faut dire que les deux joueurs ont un léger passif. Enfin, pas entre eux, les deux semblent se respecter et s’apprécier, se félicitant même parfois de leurs performances respectives sur Twitter ou Instagram. Mais en échangeant Luka Doncic contre Trae Young et un tour de draft futur, les Hawks sont un peu devenus la cible facile des moqueries, beaucoup estimant qu’il s’agissait là d’une énorme erreur. Un avis que ne partage évidemment pas Trae Young, qui est loin de douter de son potentiel.
» Luka est un grand joueur, mais je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas marcher pour nous deux. J’entends tout le temps qu’Atlanta a fait une erreur en nous échangeant. Luka est un mec génial et je pense qu’il deviendra un super joueur, mais je serai encore meilleur. Simplement parce que je peux étirer le jeu, impliquer les autres, je pense que je serai donc meilleur. » Trae Young via Sports Illustrated
Il est vrai qu’avec 17.5 points et 8.2 passes par rencontre, Trae Young réalise de jolis débuts en NBA, malgré des soucis d’adresse auxquels on s’attendait (41% au tir dont 27% du parking). Avec sa petite taille, il reste néanmoins un créateur très intéressant, son centre de gravité bas lui permettant de créer d’importants décalages, surtout que sa vision de jeu est bien supérieure à la moyenne. Une chose qui fait le bonheur de son coach, qui loue son ambidextrie et sa tendance à trouver des partenaires éloignés à l’aide de balles courbées.
Luka Doncic lui, s’est déjà installé comme le patron des Mavericks. Fort de son expérience Européenne, il sanctionne énormément, notamment sur le jeu en pick&roll et la fiche de stats est également noircie à chacune de ses sorties : 19.1 points, 6.4 rebonds et 4.2 passes. Son énorme QI basket lui permet d’être utile dans de nombreux secteurs du jeu, malgré un manque d’explosivité qu’on lui reproche parfois. Ses pourcentages sont excellents : 46.8% au tir dont 39% à 3-points. Bref, le Slovène est peut-être encore plus fort qu’on ne l’imaginait.
En tout cas, Loyd Pierce ne regrette pas le choix de sa franchise. Si son joueur manque parfois de régularité, il est confiant dans sa capacité à créer le jeu, pour lui comme pour ses coéquipiers. Mais qu’on le veuille ou non, ces deux-là ne cesseront d’être comparés. A eux de faire en sorte d’être du bon côté de la balance, et vu la confiance qu’ils ont en eux, aucun ne risque d’accepter d’être « le mauvais choix » !
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