
NBA – Après un petit jour de repos, la NBA est (enfin) de retour. C’est sympa Netflix mais ça va deux minutes. Certains se sont peut-être, d’ailleurs, régalés devant la WNBA la nuit dernière. Mais mesdames, messieurs, même si la NBA vous a déjà offert des émotions fortes, elle n’a pas encore sorti son bouquet final. Ce soir, c’est le début des Finales de la Conférence Ouest, entre le Thunder d’Oklahoma City et les Minnesota Timberwolves. Deux franchises qui n’ont jamais mis les pieds aussi haut en même temps, mais qui arrivent gonflées à bloc, prêtes à se taper dessus pour un billet vers les Finales NBA.
La présentation
D’un côté, nous avons le Thunder. Meilleure équipe de saison régulière. Une équipe de jeunes padawans, emmenée par un spécimen rare bientôt (probablement) MVP, qui vient d’envoyer les Nuggets en vacances au bout de 7 matchs de très haut niveau. Désormais, plus personne ne sort la carte « trop jeunes, trop tendres ». OKC a mangé des ours au petit dej’, des nuggets au déjeuner et arrive avec l’intention de dévorer tout cru des loups pour le diner. Avant de penser au banquet ultime des Finales NBA.
En face, les Wolves ne sont pas venus pour faire du tricot. Ils ont expédié les Lakers de LeBron et Luka en les faisant passer pour des minimes à la retraite, puis ont refroidi des Warriors, certes sans Steph Curry, mais en leur collant 4 claques d’affilé dans la tête. En résumé : de la taille, de l’impact physique, un gros banc et un leader qui ne fait pas dans la dentelle. Bref, du lourd.
Un casting de rêve
D’un côté, à OKC, on a un meneur calibre MVP en la personne de Shai Gilgeous-Alexander qui joue comme s’il avait 12 saisons de playoffs dans les jambes, un Jalen Williams bondissant qui vient de retrouver de la confiance avec un gros Game 7 face à Denver (pas tout le monde en est capable), et une licorne gigantesque, alias Chet Holmgren, qui protège l’arceau comme un s’il défendait son goûter.
De l’autre, dans le Minnesota, on a un talent générationnel, Anthony Edwards, qui joue comme s’il avait tout le Minnesota sur le dos (et qui le fait bien en plus), un Julius Randle qui sort un run de playoffs ahurissant en devenant presque le meilleur joueur de son équipe, et un pivot (cocorico) quatre fois DPOY, prêt à conquérir le monde et faire taire tout le monde. Pas vrai Rudy ?
Le programme complet (pour les vrais qui dorment le jour)
- Game 1 : Mercredi 21 mai, 2h30
- Game 2 : Vendredi 23 mai, 2h30
- Game 3 : Dimanche 25 mai, 2h30
- Game 4 : Mardi 27 mai, 2h30
- Game 5 : Jeudi 29 mai, 2h30*
- Game 6 : Samedi 31 mai, 2h30*
- Game 7 : Lundi 2 juin, 2h30*
*Si les Wolves ne se font pas sweep.
Qui part favori ?
Bonne question. Les analystes sont partagés, et les arguments pleuvent. Certains voient le Thunder en mission divine, d’autres s’accrochent aux crocs acérés des Wolves. Entre l’équipe qui « joue le meilleur basket du moment » et celle qui fait peur à tout le monde, difficile de trancher. Même si, vous l’aurez compris, le Thunder semble, inévitablement, favori. Une défense plus solide (numéro 1 en ranking défensif en saison régulière), un vestiaire uni et surtout un avantage du terrain indéniable… Et puis, à force de le répéter, ça devrait finir par rentrer : battre cette équipe quatre fois dans une série, ça reste mission « quasi » impossible (on a bien dit « quasi », venez pas nous chercher si l’inverse se produit).
Attention tout de même : premièrement, ces playoffs sont la preuve que « avantage du terrain » ne signifie pas tout le temps « avantage ». Deuxièmement, les Wolves ont un flair de prédateur et Anthony Edwards, on le sait, aime particulièrement jouer à l’extérieur et entendre le public devenir silencieux à cause de lui.
Un ultime conseil
Préparez le café, sortez les snacks, et réglez votre réveil à l’envers. Rdv à 2h30 du mat. Et au fond, qu’est-ce qu’une nuit blanche quand c’est pour voir l’Histoire s’écrire ?
Des Wolves bien reposés, un Thunder en pleine confiance. Cette série s’annonce explosive. Laquelle de ces deux franchises ultra prometteuses sera couronnée en première ? On espère une réponse dans 2 semaines, ça voudra dire qu’on aura eu le droit aux deux plus beaux mots qui existent : « Game 7 ».
