Tony Parker pourra définitivement fermer le chapitre de San Antonio, avec un petit sourire en coin. Victoire de Charlotte, perf dans le 4ème et des amis présents pour l’encourager. Il vit sa meilleure vie comme diraient les jeunes !
Le meneur de jeu des Hornets a planté 8 points à 4/12 au shoot. Il a mis 3 shoots dans le seul dernier quart-temps. Des shoots qu’il affectionnait tant à l’époque des Spurs. Il n’a perdu aucun ballon et livré 4 passes décisives par la même occasion. Les fans ont même scandé son nom en fin de rencontre afin qu’il soit présent pour la dernière possession du match. Son coach, JB comme il l’appelle, était heureux pour lui, tout en étant content de sa petite performance, qui a aidé à faire le trou dans le 4ème quart-temps. Tel le miroir de Mario Kart double dash, que ce fut différent de l’accueil réservé à Kawhi Leonard quelques jours plus tôt. Tony Parker regrettait d’ailleurs comment l’histoire s’est terminée et qu’il n’avait jamais eu de problème avec le joueur. C’est du passé dorénavant et il faut profiter du présent. Tony a tenu à remercier tous les fans de San Antonio après la rencontre :
« Je suis rincé physiquement et émotionnellement. C’était une soirée fantastique, et je tiens simplement à remercier les fans pour la façon dont ils ont réagi ce soir. C’était incroyable, et j’apprécie. C’est un souvenir que je chérirai toute ma vie »
La fin de match aura été très kiffante. Il ira bien sûr faire un gros câlin à Gregg Popovich. Tony a même été surpris par sa famille qui était venue en mode surprise avant la rencontre. Le joueur était heureux comme jamais et même si la soirée était différente d’un championnat NBA, la joie était toute aussi touchante. Ce n’est pas sur le plan sportif et ça nous rassure qu’une machine tel que le meneur de jeu des Hornets, soit un gars comme nous tous. Pour la belle histoire, sa famille avait dit à Tony qu’il regarderait le match en live à 3 heures du matin. Bien entendu que leur venue l’a surpris. Il a reçu des messages de Robinson et Ginobili. Le pivot des Spurs était d’ailleurs présent comme Boris Diaw. Le must du must est qu’il aura pu passer du temps avec Tim Duncan avant hier. Tel le bon vieux temps… Le mot de la fin n’est pas pour coach Pop, qui savait que les fans seraient fous de joie. Le mot de la fin n’est pas pour Tony Parker, heureux comme un gosse. Il est pour son capitaine, Kemba Walker :
« Nous voulions vraiment gagner pour lui. C’était pour Tony. »