
NBA – Tom Thibodeau a parlé, et cette fois, ce n’était pas pour gueuler avec sa voix de grizzly sous caféine. Cette fois, il s’est exprimé avec calme mais toujours aussi sûr de lui. Après la défaite de ses Knicks face aux Pistons (100-94) dans le Game 2, le coach new-yorkais avait deux/trois trucs à dire sur l’arbitrage. Et comme souvent avec Thibs, c’était dit sans détour, sans filtre, et avec cette touche de mauvaise foi qui sent bon la frustration post-match.
« Si Cunningham attaque le panier, qu’il y a un contact léger, et qu’il va sur la ligne des lancers, alors Jalen mérite d’y aller lui aussi. C’est aussi simple que ça »
Net, précis, pas de fioritures. En conférence de presse après la défaite de ses joueurs, Thibodeau a été clair. Si Cade Cunningham (33 points) peut visiter la ligne des lancers francs pour un simple frôlement d’épaule, Jalen Brunson (37 points) mérite un abonnement illimité, carte de membre incluse. Fidèle à lui-même, le coach des Knicks défend ses joueurs comme un papa ours. On vous traduit le Thibodeau : soit on siffle pour tout le monde, soit on laisse jouer. Simple, non ?
Sur le terrain, c’était tout sauf une promenade de santé. New York a bataillé, Brunson a enchaîné les drives dans la peinture comme à son habitude… mais sans la récompense espérée. De l’autre côté, Cade Cunningham a visiblement trouvé le cheat code de la soirée, avec un passage régulier sur la ligne (10/12 aux lancers). Résultat : match perdu de peu, avantage du terrain rendu aux Pistons, et Thibodeau prêt à envoyer un PowerPoint à la NBA sur les principes d’égalité de traitement.
Quand même Thibodeau commence à parler d’équité et de justice comme s’il postulait pour l’ONU, c’est que la situation devient sérieuse. Ou ridicule. Ou les deux. En attendant que la NBA réponde (spoiler : elle ne répondra pas), on laisse Thibs méditer sur le karma des coups de siffle. Nous, on garde un œil sur Brunson au prochain match, s’il n’a pas au moins six lancers francs de plus… on lance la pétition.
